L’ART DÉCORATIF se dégage du livre de M. Flat, impression que nous avions déjà éprouvée à l’Académie des Beaux-Arts de Venise, c’est que ces primitifs s’égalent bien souvent, par la force du coloris et la sincérité de l’émotion, aux maitres dont ils ont préparé l’éclosion. Ainsi en est-il un peu des florentins du xi, siècle qui, après avoir été long-temps dédaignés, partagent maintenant la place à laquelle jadis un Raphaël ou un Léonàrd seuls semblaient avoir droit. Nul doute que le livre de M. Flat n’exerce une salutaire influence sur le goût, en attirant avec autant «l’éloquence l’attention sur ces beaux maitres trop négligés jusqu’ici. LES PORTRAITS DE M. LOUBET Les portraits «lu Président de la République ont été commandés à MM. Chaplain, graveur en mé-dailles, Henri Lefort, graveur, et Denis Puech, sculpteur. Le portrait en peinture de M. Loubet a été demandé à M. Léon Bonnat. EXPOSITIONS AMSTERDAM. — Exposition internationale au Musée commercial. ANVERS. — Exposition Van Dyck. BADEN-BADEN. — Exposition municipale des Beaux-Arts. GAND. — Exposition de la Société royale pour l’Encouragement «les Beaux-Arts. LONDRES. — Exposition à Alexandra Pa-lace. NANCY. — Exposition de la Société lorraine des Amis des Arts, jusqu’au 3o novembre. ROUBAIX. — Exposition de la Société Roubaix-Tourcoing, jusqu’au 3o octobre. VALENCIENNES. — Exposition des Beaux-Arts et d’Art décoratif, jusqu’au r5 octobre. VENISE. — Exposition internationale. OSTENDE. — Exposition internationale de cartes postales illustrées, ouverte jusque fin sep-tembre. I,a grande médaille d’or de cette première expo-sition a été décernée aux M.:lires de la Carte postale, publication trimestrielle, éditée à Paris par la revue La Critique. LA RELIURE DE e. L’ART DÉCORATIF ,> Nous faisons préparer une reliure pour chacun des deux premiers semestres de Nul Décoratif. Nous pourrons les délivrer à partir du r » oc-tobre, à raison de 3 fr. so chaque franco et 6 fr. 5o les deux. Les pages de titre et sous-titre sont annexés à la table des matières à la fin des numéros 6 et 12. NOTRE AGENCE POUR LA BELGIQUE A partir du octobre prochain, notre Agence générale pour la Belgique sera transférée: RUE LULA Y, 4, A LIÈGE Tout ce qui concerne le service commercial de l’Art décoratif, en Belgique (abonnements, paye-ments, demandes de numéros, services des libraires) devra chine ètre envoyé à cette nouvelle adresse. L’EXPOSITION DE 1900 LES MÉDAILLES Le règlement de EEXposition prévoyait qu’en dehors des d;plânies de récompenses, il né serait pas distribué de médailles proprement dites : !es diplômes devaient symboliser, comme en 1889 et dans bien d’autres expositions, les médailles d’or, d’argent et de bronze. Il ne fut donné, en 1889, qu’un-seul type de médaille qui était une médaille commémorative en bronze. Il parait résulter d’une mesure nouvelle, que des médailles de récompenses effectives seront, non pas distribuées, comme l’ont dit certains journaux, mais mises à la disposition des titulaires au prix de revient ; cette solution intermédiaire satisfera les exposants qui ont besoin des médailles pour leurs tableaux de commerce, sans augmenter les frais généraux répartis sur la totalité des exposants. M. Picard, commissaire général, a fait demander par M.- Roujon, directeur des beaux-arts, cette médaille des récompenses à M. Chaplain; elle sera du module de soixante-trois millimètres. La plaquette commémorative, dont nous avons déjà parlé, sera de M. Roty et mesurera cinquante millimètres de côté. UN TROU La Compagnie des chemins de fer de l’Ouest —qui a élevé au bas de, l’Esplanade des ‘Invalides une affreuse bâtisse qui sera une gare utile, mais aussi la honte de l’Exposition — a ménagé du côté -de la rue Fabert, un immense trou où six locomo-tives vomiront à la fois; des torrents de fumée. Ce trou — on l’appelle déja le n trou de l’Ouest> — sera dénudé ou entouré de tableaux d’annonces; c’est dire que les habitants voisins sont furieux et que les plâtres des palais de l’Exposition en souffri-ront certainement. Nous pensions bien que la Compagnie de l’Ouest ne tiendrait pas ses promesses de gares artistement décorées et de locomotives sans fumée, mais 110115 espérions :que les ingénieurs essaieraient au moins de dissimuler et de réparer le massacre des grands arbres. Puisqu’il n’en est rien, nous espérons bien que M. Picard lem imposera de voiler le trou qui excita les rires de la Société des Ingénieurs civils elle-mène. 2i9 FIND ART DOC