518 dorés qui s’ac-crochent à ses tiges onduleu-ses jettent une note familière et gaie parmi tant d’oeuvres d’exception, de style trop distingué, que nous admi-rons, il est vrai, mais sans éprouver le désir de vivre en leur com-pagnie. La pureté LA RENAISSANCE DE L’ART FRANÇAIS ET DES INDUSTRIES DE LUXE NIAVODON. – CÉRAMIQUES. – EXPOSITION GÉO. ROUARD. CI, R. ÉMILE LENOBLE. POTERIE. – EXPOSITION GEO. ROUARD, du style n’est point, en effet, nécessairement de la pré-ciosité. M. Jean Dunand le démontre, Sa vitrine du Salon d’Automne atteste le goût le plus rare, le plus délicat, mais aussi le plus ferme. Renonçant pour un temps aux décors flamboyants et rayonnants qu’il aimait incruster au marteau dans le bronze mat de ses coupes et de ses plateaux, l’artiste commence une série de recherches qui seront fructueuses. Elles le seront parce qu’au service d’une imagination fertile, M. Jean Dunand met une ex-périence tech-nique éprou-vée. Il courra sans surprises la carrière où il entre, adop-tant, pour épouser la forme du vase ou du plateau, des décors strictement géométriques, dont l’emploi CI.. Pm seul est fan-taisiste. L’ha-bile dinandier semble avoir l’ambition d’égaler les potiers antiques. Il la réalisera, et restera pourtant profondément mo-derne, par une certaine subtilité de goût qu’ignoraient les vieux maîtres. Si M. Jean Dunand s’inspire de l’hellénisme, M. Char-les Rivaud prend conseil de Rome. L’admirable collier • RUN. JEAN DUNAND. – OBJETS EN MÉTAUX DIVERS. SALON D’AUTOMNE. FIND ART DOC