• ANDRÉ METTHEV. PIÈCES EN TERRE VERNISSÉE. SALON D’AUTOMNE LA RE 1ISSANCE DE L’ART FRANÇAIS ET DES INDUSTRIES DE LUXE v4Malgreekesiumurp-1110 517 pour composer son coq de faîtage, M. Richard Desvallières, était conforme à celui qu’aimaient inter-préter les vieux maîtres. Il fallait, dans cette belle mais ingrate matière qu’est le fer forgé, traduire la cons-truction, la couleur et le mouvement du noble modèle. Comme l’oeuvre devait s’ériger sur un sommet, il fallait aussi qu’en dépit des altéra-tionscle plans résultant de sa position, l’oeuvre con-servât tous ses accents essentiels. Le ferron-nier a com-posé, dans cette vue, une oeuvre où les vigou-reuses courbures seules indications la collaboration de la lu-mière, la structure du coq et le caractère même du somptueux plumage. Appliquant son inven-tion aux objets usuels, M. Edgar Brandt réalise une série d’oeuvres au des-sin musclé, à la composi-tion judicieuse, où le mar-teau, ménageant des effets d’ombre et de lumière, accuse avec sûreté la ma-tière. Mariant le fer forgé à de beaux marbres gris que le métal étreint comme le pampre nerveux fait un tronc, M. Brandt réalise de hauts lampadaires destinés à quelque palais moderne de sobre architecture. Il se soumet ainsi à une ordonnance générale de lignes qu’il prévoit un peu froides et distantes. Il le fait avec une justesse impeccable. Mais quand les décora-teurs moder-nes quitte-ront-ils le deuil ? M. Schenck , autre artisan du fer, con-çoit heureu-sement la vie ailleurs qu’en un dé-RAOUL LACHENAL. – CÉRAMIQUES. — SALON D’AUTOMNE. imprimées au fer suggèrent, par les des masses et des mouvements, avec CL. PEU. cor funèbre. La grille de radiateur qu’il expose au Salon d’Automne, outre qu’elle est d’exécution libre et facile, est aimable. Les feuillages