496 LA RENAISSANCE DE L’ART FRANÇAIS ET DES INDUSTRIES DE LUXE buste de l’acteur Baron (don de Mme Veuve Baron), un magnifique buste en terre cuite de Gambetta par Falguière et celui de Victor Hugo, en plâtre, par Dalou ((ions de Mme Waldeck-Rousseau). Dans une vitrine a pris place un amu-sant bibelot (don (le Mme Falco) ; c’est un carrosse en miniature, offert par les orfèvres de Paris à Mme la duchesse (le Berry à l’occasion de la naissance du comte de Chambord. Le carrosse en or est traîné par des chevaux en nacre ; de minuscules pierres précieuses sont répan-dues à profusion sur les différentes parties (le l’objet. Dans les réserves du musée, attendant le moment où ils pourront prendre place clans les salles, se trouvent divers tableaux dont le Portrait d’Alice Ozy, par Amaury Duval (don de M. Georges Claretie), un Portrait (le Mélingue par Yvon (Legs Mélingue) et un admirable portrait du père de Georges Ohnet qui fut maire adjoint d’un arrondissement (le Paris, par Thomas Couture. Suivant les termes du testament (le l’auteur (lu Maître de forges, ce portrait (levait être brûlé ainsi que sa table à écrire et les manuscrits (le ses oeuvres. L’exécuteur testamentaire a été bien inspiré de contrevenir au voeu étrange du défunt. Il a brûlé la table, mais s’est cru autorisé à offrir les manuscrits à la Bibliothèque Nationale et le portrait de M. Ohnet père à Carnavalet. D’ici peu, on pourra admirer dans ce musée une incomparable réunion de dentelles an-ciennes. En effet, Mme Rigaud a, par tes-tament, autorisé Carnavalet à faire, jus-qu’à concurrence