Promotion. LE CARNET D’UN CURIEUX Notre rédacteur en chef, M. Arsène Alexandre, inspecteur général des Beaux Arts et des Musées, est pro-mu officier de la Légion d’hon-neur. Depuis 194, M. Arsène Alexandre n’ a pas cessé de se consacrer au sauvetage d e s oeuvres d’art dans les régions dévastées. Il a dressé l’inven-taire des crimes commis par les Allemands dans cet ordre de faits. Il a SDU-tenu les justes revendication s des cités détrui-tes, des musées pillés, cambrio-lés, déménagés par l’ennemi. Il a eu le rôle le plus actif et le plus utile. La Renais-sance de l’Art-Français est heureuse de cette promotion si largement jus-tifiée par les plus éminents ser-vices. eto Le mausolée de Jean Cossa, à Tarascon. Nous avons signalé, dans le numéro précé-dent, la décou-verte faite au musée d’Aix-en-Provence, par M. Adolphe Venturi, de sculptures de l’italien de la Re-naissance, Francesco Laurana. Nous com-pléterons aujourd’hui cette information en parlant d’une oeil% rc. non pas cette fois inédite, car Courajod et Marcou l’ont signalée et des archéologues alle-mands l’ont étudiée, mais du moins presque complè-tement ignorée. Le touriste ou l’amateur d’art, de passage à Tarascon, négli-gera sans doute cl ‘aller l’admi-rer, car selon toute vraisem-blance, pas un des habitants de la ville, pas plus que le guide de Provence, ne lui en donnera le conseil, pour la simple raison qu’on connaît à peine son exis-tence. Il s’agit du tombeau de Jean Cossa qui se cache au pied de l’escalier con-duisant à la crypte de l’église Sainte – Marthe. C’est l’oeuvre de ce Francesco de Laurana, maitre d’origine d a 1 – mate, sculpteur attitré du roi René d’Anjou et auteur de la sta-tue tombale du frère de ce prince, le comte Charles du Maine, au-jourd’hui expo-sée dans la cathé-clrale du Mans. Les ouvrages que la Renais-sance italienne a laissés dans le Midi de la F rance sont nombreux et moins étudiés qu’ils ne mérite-raient de l’ê FRANCESCO DE LAURANA• – TOMBEAU DE JEAN COSSA, A TARASCON. FIND ART, DOC