LA RliNAl . NII, Dlt I 1.I(ANÇAIS ET DES INDUSTRIES DE LUXE TÊTE DE BODHISATTWA ACCOMPAGNATEUR DE BOUDDHA. ACQUIS PAR LA VILLE DE PARIS, EN 1920. forme d’un logis central avec deux ailes, le tout bâti en briques décorées en relief. Au cours des âges, elles ont été recouvertes par cette poussière impon-dérable, le loess, qui s’insi-nue partout en Chin même dans les tombeaux les plus hermétiques ; le loess a la singulière pro-priété de conserver les ob-jets et jusqu’aux étoffes si, d’autre part, on observe le respect des Chinois pour leurs morts et les tombes qui les renferment, on comprendra la jeunesse persistante de ces sta-tuettes. Quelques spéci-mens avaient déjà été ré-vélés au public parisien, en 1911, au Pavillon de Marsan , puis au Musée Cernuschi, lors d’une ex-tréme-Orient, qui n’hésitait pas à placer, dans ses célèbres vitrines chinoises et japonaises, quelques spécimens bien choi-sis de notre art médiéval l’effet produit était étonnant. on pourrait dire R suggestif )1 si ce mot n’avait été galvaudé. Les statuettes qui nous oc-cupent sont d’argile au grain très léger, assez friable et qui, au naturel, est un peu rou-geâtre, parfois grise. Certaines d’entre elles ont été revêtue. d’une glaçure colorée, mono-chrome pour les petites pièces, et de deux ou trois tons pour les plus importantes. Leur con-servation est excellente, et l’on peut se demander comment des objets si délicats ont pu résister pendant tant de siècles. C’est qu’il s’agit d’images fu-néraires ; les tombes chinoises affectent généralement la 4(X) 1.0 I’ IL nE LOHAN, rI I I o- HO•DDIIA. ÉPOQUE TANG. — PIERRE. ACQUIS l’AR LA VILLE DE PARIS, l’s ri,. Rem. VASE. CHINOIS. — ÉPOQUE TCHÉOU. — BRONZE. position temporaire ; leur qualité n’était pas toujours de premier ordre, et les amateurs qui dès ce mo-ment les recherchèrent, ne furent pas toujours très bien inspirés. C’est que, là encore, il importe de dis-tinguer les bibelots vul-gaires — que l’usage et les rites prescrivaient au peu-ple d’enfermer avec le mort, pour accompagner sa solitude (r) — d’avec les oeuvres raffinées, choi-sies spécialement par la clientèle liche : toute la différence qui sépare les originaux et les objets fa-briqués en série. (r) Ceci est un vestige, sans doute, de la coutume primitive des sacri-fices sanglants; avec le temps les miens s’adoucirent, et la statuette n’était plus que le symbole de l’an-tique pratique barbare. Remarquons que l’image funéraire chinoise jamais un portrait, à la différence dec effigies chrétiennes d’Antinné. FIND ART DOC