LA RENAISSANCE DE L’ART FRANÇAIs n’en est pas un qui présente sur les manifestations esthétiques du génie chinois des idées générales, ni des vues particulières. » Modestement, il ajoutait : o Entre-pris dans de pareilles conditions, le présent ouvrage est nécessairement condamné à plus d’une erreur, à plus d’une lacune. Je me suis proposé d’ailleurs de réunir le plus grand nombre de faits possible, et de les contrôler, de les classer, et de tirer de leur groupement les pre-mières conséquences : je voudrais avoir tracé de l’art chinois et de son histoire une esquisse que quelque per-ET DES ISIfl DE LUXE 467 soin les livres qui ont trait aux antiquités et aux arts industriels j’ai pu constater ainsi l’étendue de ces re-cherches. La littérature chinoise est extrêmement co-pieuse sur n’importe quel sujet ; mais elle se présente avec des garanties d’authenticité si variables, que la principale difficulté est celle du choix. » Et son érudit préfacier notait à la suite, avec quelque mélancolie, semble-t-il : Ce sont donc la quantité des documents et l’exactitude des références qui font la valeur de cette étude. Les collectionneurs pourront pousser plus avant. CAVALIERS. TERRES CUITES VERNISSÉES. — ÉPOQUE TANG. DON DE M. T’SAMG. sonne plus autorisée reprendrait plus tard. » Or, il se trouve que, non seulement la plupart des faits histo-riques exposés dans ce petit livre ont résisté à l’épreuve de la critique actuelle, mais encore que bien des hypo-thèses de l’auteur se sont trouvées vérifiées. Ce n’est pas un mince mérite. M. Stephen W. Bushell a publié, au début du siècle, son Art Chinois, que M. d’Ardenne de Tizac a traduit et annoté en 1910. L’impartialité nous oblige à déclarer que cet ouvrage est en partie périmé ; il serait fort dan-gereux de s’y fier sans contrôle. Dans la préface de sa première édition, l’auteur anglais écrivait : Je suis avant tout un curieux d’art chinois. Pendant un séjour de quelque trente ans à Pékin, j’ai collectionné avec etc… » L’état actuel de la science a justifié ces craintes (I). Arrivons enfin aux travaux définitifs. M. Édouard Chavannes et M. Paul Pelliot, chargés de missions par le Gouvernement français, se sont rendus dans ces con-trées qu’on avait jusqu’ici mystérieusement appelées n les profondeurs de la Chine » : ils ont rapporté une magnifique moisson, vraiment scientifique. Le premier s’est spécialisé dans l’étude de la sculpture des hautes époques ; en 1912 et 1914, il a exposé ses résultats, les secrets qu’il a su arracher à ce vieux sol, si bouleversé au cours des siècles. Sa Sculpture chinoise et le récit de Ir I Parnli les travaux relatifs à des points particulier, il serait injwte I le ne pas mentionner les pages pén•trante: mie 01:akum, coleen’ateur du init5.ée de Boston. a ronçacrées an bouddhique. FIND ART DOC