FRAGMENT DE TAPI. clIINDIS. — STYLISATION DE FLEURS ET DE FEUILLAGES. — ÉPOQUI 12 irOLVF-r7Jfr MU,SeE CERN USCUI eib•iieérae./ ee I y eut, pendant de longues années, dans ce coin fleuri de Paris, un hôtel parti-culier qui ne devait pas uniquement à son architec-ture sévère d’évoquer l’idée d’une nécropole. De paisibles bouddahs y dormaient leur sommeil millé-naire, que ne troublaient jamais les bruits du dehors, et guère ceux des visiteurs : le dieu du silence n’était point là un vain symbole, et seules, les contorsions de quelques bronzes japonais mo-dernes — ou presque modernes — détonnaient en cet asile de paix oublié des humains, sous les yeux narquois des bonzes hiératiques, dédaigneux du temps qui s’écoule et de l’agitation humaine. eee L DANSEUR. — TERRE CUITE. — ÉPOQUE TANG. C’est le musée Cernuschi, de-venu le musée sino-japonais de la;Ville de Paris. Cet assoupissement, favorable aux divinités orientales, mais en désaccord avec nos inquiètes re-cherches modernes, fut troublé par l’arrivée de M. d’Ardenne de Tizac. Sitôt nommé conservateur, il s’efforça de galvaniser tout cela — respectueusement. Mais l’entreprise était difficile, car, en plus de l’influx de vie qu’il s’agis-sait de communiquer à un corps mort, le fonds artistique sur lequel on devait opérer n’était guère attrayant. La Collection Cernuschi ! elle fit grand bruit quand ce curieux, retour d’un voyage en Chine, effectué, au cours de l’année 1871, avec M. Théodore Duret, expos FIND ART DOC