gaze de la sen-sibilité la plus charmante et de l’imagina-tion la plus dé-licate (I). M. Henri Ri-vière est un grand artiste, doublé d’un grand poète. Sa vision do-mine noble, éloquente, gra-ve et pourtant pleine de séduc-tion. Il allie la largeur de Pu-vis de Chavan-nes à l’obser-vation juste et à l’arabesque précieuse des Japonais. Il ex-celle dans les rapports :de coloration et dans l’équilibre des masses. C’est un rustique (le la lignée (les Millet et (les Ch. Jac-I.1 1■EN.‘0,S.1N( F. 01. I API 1•1■..;(,.. I, ‘,IMF., 1)1 11 XI’ 423 EUGENE RÉJOT. — Li PONT MARIE. (EDMOND SM1T. (nit.) (lues, mais dans un autre esprit, et peu de pein-tres sont à son degré décora-teurs. Ses litho-graphies en cou-leurs : Le Pont des Saints-Pères, La Place de la Concorde. les Paysages pa-ri siens (S et ni positions), Lcs Trente-six vues de la Tour Eiffel, tien-nent une place aussi i ni po r -tante dans l’ico-nographie de Paris que dans la lithographie en couleurs con-te mp or aine, dont il est un des niait res a vec Tc ulouse-Lautrec et Chéret. Avec M. Raffaëlli, nous avons une autre vision. Ce 11,1 NI L’ILE DE LA CITÉ ET LE PONT-NEUF. i. PIED SAGOT, ÉDIT ! (t ) Son œuvre a été catalogué par M. G. pourcart (Floury, éd. 1899), avec une introduction • symphonique • de M. Arsi•ie Alexandre, qui montre que l’homme était aussi séduisant que le graveur.« Les épreuves tn’ont mangé tout entier, temps et cervelle écrit celui-ci, et cette phrase vaut tous les commentaires. n’est plus Paris sous son aspect synthétique, mais la ville analysée par un oeil scrutateur et épris, comme Stendhal, des 1( petits faits vrais ». Il sut voir ce que l’on n’avait guère vu avant lui : les fortifs, la banlieue, les