I r. 1,1 – I 1,1 L’EMBOUCHURE’ DU CANAI. SAINT—MARTIN. 1.11.sfuND S,%GOT, ÉDIT.) JELOUES GWWEURS PAR-S beauté de Paris a toujours suscité d’abon-dants « portraitistes n. La grande ville a eu des historiens qui, à leur suite, ont entraîné les illustrateurs. La grande et excellente Cité de Paris, est de 1574, les T’euês des belles maisons de France, de Nic. Pérelle, est de 1690 (circa) et comptent 64 pl. sur Paris, l’Histoire et recherches des antiquités de Paris, de Sauvai, est de 1733, les Twenty o/ the most picturesque views of Paris, de Thomas Girtin, de 1802 ( cg Si Girtin n’était pas mort à 26 ans, disait Turner, je ne serais pas Turner ! » ); les Vues de Paris en miniature, de Gaitte, de 1812, etc., et nous ne saurions dénombrer les Descriptions, les Promenades, les Albums, les Voyages, les Guides, les Atlas, les Recueils, les Almanachs, les Monographies qui ont Paris pour objet. Mais que Paris entrât dans le domaine de l’estampe, l’artiste ayant le souci de faire une belle gravure en même temps qu’un dessin exact, cela est relativement récent. 1, Paris gravé n est une conquête de la gravure originale, et l’on sait que la gravure originale, si elle fut pratiquée dans la première moitié du xIxe siècle par Huet, Corot, Daubigny, Ch. Jacques, Ingres, etc., il faut arriver à la seconde moitié de ce siècle pour qu’elle sorte du domaine de l’exception. Elle gagna le public — un public encore bien restreint — avec Legros, Bracquemond, Bonvin, Jongkind, Whistler, Manet, Gaillard et tous ceux que groupa l’imprimeur-éditeur Cadarti, entre lesquels s’intercala le prodigieux Méryon. Situons cette éclosion entre 186o et 1880. Mais, si l’on écarte Méryon, qui fut trop exceptionnel’ pour avoir eu, de son vivant, quelque influence, les graveurs originaux s’intéressaient peu à Paris. Ils le laissaient aux illustrateurs. Plutôt peintres que graveurs, paysagistes pour la plupart, l’eau-forte était pou eux un délassement et ils notaient sur le cuivre le mêmes choses qu’ils notaient sur la toile. Quant au FIND ART, DOC