418 LA RENAISSANCE DE L’ART FRANÇAIS ET DES INDUSTRIES DE LUXE Iç,INT A LA ROSE. DÉTAIL DE L’AUBE DU II SOR DE SAINT-MARC. .retl •– ‘eelbeo; or l, 414 >tif a *te vires; • EP•ei404 *.,*, ré )se 44e. ie. te i ii  »’frtSt’>: L tIt.vtit• * . 7*, Ok•lt.-4 ie tr- , ‘,I6 10› e teititfielrea. e -› .’ ap ire r. -mi, • ‘ –,. le I , y.% tu lit • . ,„„ip i ■il — 1’ ‘ ■- 0- « l’et  »’4 l’ ‘ ‘4 e tv% •IF «4 :., i,e/L4 AleAlb! POINT I. %II 1.1 I t 1.1 cdt FINI. Et voilà les femmes dessinant avec l’aiguille des fleurs, des feuilles, des spirales, des personnages et créant, enfin, leurs chefs-d’œuvre ; parce que ce point en l’air, large, élancé, pur dans son dessin et parfait dans son exécu-tion, constitue la dentelle la plus artistique. Plus tard, avec une virtuosité peut-être supérieure, mais pas avec plus de beauté, le gros point arrondit ses courbes, donne un fort relief aux contours avec des effets sculpturaux, suivant ainsi le goût du xvile siècle ; et plus tard encore le point à la rose, d’une richesse et d’une finesse fantastiques, achèvera le fond des milles rosettes, feuilles et étoiles qui sont variées à l’infini et qui sont si légères, si souples qu’elles ressemblent à un ouvrage de fée. La France et, derrière elle, le monde élégant de chaque pays demandent des dentelles de Venise et les payent très cher. L’industrie remplace le passe-temps seigneurial, jus-qu’à ce que l’industrie vénitienne, à son tour, cède la place à l’industrie française. Colbert, qui ne voyait pas d’un bon ceil l’entrée de beaucoup de dentelles et la sortie de beaucoup d’or, songea à introduire en France des den-tellières au lieu de dentelles, et à créer des ateliers renom-més qui, dirigés et surveillés par des artistes, firent du point de France le rival heureux du point de Venise. Dans les inventaires vénitiens de la fin du xvrie siècle, on ne rencontre plus aucune mention de dentelles de Venise, mais de dentelles françaises, qui, par la grâce fragile de leur support en tulle, sont bien plus flatteuses pour la peau de la femme, et qui, par leur légèi