a toujours beaucoup aimé la littérature de vérité humaine et de lumière, en harmonie avec son propre effort, et par ses tableaux il a mis de la beauté dans notre vie d’écri-vains) peut-il laisser passer cet impres-sionnant anniver-saire sans le fêter ? La Renaissance de l’Art français ne l’a pas cru. Son direc-teur, M. Henry La-pauze — qui a pu faire donner au Musée de la Ville de Paris, dont il est le diligent conserva-teur, une maitresse toile de Claude Monet — m’a demandé à ce propos d’évoquer quelques souvenirs sur ce survivant glorieux de l’héroïque phalange impressionniste, et de rappeler les aspects les plus caractéristiques de son oeuvre. Nous le faisons avec plaisir, car, notre premier article sur Claude Monet datant de trente-deux années, ce LA RENAISSANCE DE L’ART FRANÇAIS ET DES INDUSTRIES DE LUXE ‘eq1911111•111• ?,-;i-e.14149Megefoide-, 403 r. • NII I I – I IN I. I ri.: 1891. nouvel hommage que nous lui rendons aujourd’hui, nous donne, tant -soit peu, l’illusion d’un rajeunis serrent. C’est dans l’été de 1885 que, jeune provincial de dix-huit ans, tout récemment débar-qué à Paris, je me trouvai pour la première fois en présence de toiles de Claude Monet, dont je n’avais jamais entendu pronon-cer le nom. Au sortir du Musée du Louvre — où, ne connais-naissant personne à Paris, j ‘allais me promener tout seul aussi sou-vent qu’il m’était possible, —vers la fin d’un après-midi, je flânais au long des rues en évo-quant la majesté radieuse des toiles de Claude Gelée, dit Le Lorrain, que je venais de voir, lorsque, dans la vitrine d’un marchand de tableaux, non moins inconnu de ma jeunesse ignorante, j’aperçus trois ta-bleaux rayonnants et harmo-nieux où je retrouvai avec sur-prise la vibration lumineuse, le subtil enveloppement atmos-phérique que j’avais admirés UA N -LES-PINS. 3 FIND ART DOC,