388 LA RENAISSANCE DE L’ART FRANÇAIS ET DES INDUSTRIES DE LUXE Les collectionneurs ne peuvent ignorer que le château est fort pauvre en meubles du xvne et du xvine siècle. Ils doivent imiter le geste de M. Jacques Doucet, donateur d’une fort curieuse table qui com-plète un ensemble un peu nu. Il faudrait, par ailleurs, que l’État acquît quelques lopins de terre sur la face droite du château (celle qui regarde la Seine), car, si l’on n’y prend garde, nous verrons bientôt s’élever là un Hôtel-Bellevue ou une usine. Il est possible, avec les modifications du goût, que ces bâtiments fassent l’enchantement esthétique de nos arrière-petits-neveux, à l’égal de la construc-tion de Mansart. Mais, aujourd’hui, ils nous paraî-traient insupportables. Ne faut-il pas tenir compte, au moins ‘pour quelque temps, de cette faiblesse de notre oeil ? JEAN GABRIEL LEMOINE. • VUE LATÉRALE DU CHATEAU DE MAISONS PRISE DU FOSSE FIND ART, DOC