:;fizeie k1S9tee-i»,?- !11″. 11 1altja1111. – • Mniel • f, • LA FAÇADE DU CHÂTEAU DE MAISONS ET LES ÉCWIES, D’A•PREs UNI, GRAVURE DU XVII, LL. LE CHÂTEAU DE MAISONS-LAFFITTE RTAINES gens n’ont d’intérêt et de curio-sité que pour les monuments lointains, pour les paysages d’accès difficile. Un fâcheux snobisme rai-sonne comme si la distance et le prix du voyage entraient pour quel-que chose dans l’apprécia-tion de la beauté. Combien de Français connaissent mieux la Suisse et l’Italie que la France, combien apprécient davantage les professional heauties n, les beautés classées et connues, que celles de leur propre province! Combien de Pari-siens ne connaissent pas les richesses artistiques et pit-toresques de l’Ile-de-France ! Le château de Maisons-Laffitte a un grave défaut : il est situé trop près de Paris, et domine les bords de la Seine. C’est assez pour qu’il n’ait pas l’heur d’intéresser les snobs dont nous parlons — ils sont plus nombreux qu’on ne pense ! a-t-il au monde LE PRÉSIDENT DE LON.:t i ; pourtant paysage plus exquis -que celui auprès duquel s’élève le château de Mai-sons ? L’esprit français le plus pur semble en avoir dessiné les contours. On y retrouve tous ses caractè-res : sa douceur en incline les vallonnements, sa net-teté en traça les chemins boisés, une légère brume s’y attarde comme pour atténuer une rigueur qui romprait l’harmonie. Le ciel paraît bleuté avec tact et discrétion. L’esprit de notre race s’exhale littéralement du sol, symbolisé par ce soleil clair qui se mire dans l’eau limpide, Quel joli cadre pour un château construit (■ à la française » ! Ce cadre influença certai-Étel) ART DOC