LA RENAISSANCE DE L’ART FRANCAIS ET DES INDUSTRIES LUXL LE DEUX1EME ILLUSTRÉ PT✓ STEINLEN VIENT DE PARAÎTRE EN VENTE Chez tous les libraires ET AU le, ç perdu. Multipliant les sains préceptes, montrant de beaux types d’affiches signés (les maîtres —Grasset, Toulouse-Lau-trec, Chéret, Cappiello, Ibels, Veber, — elle n’est point seulement char-mante : elle nous offre la leçon la plus précise. Elle nous révèle les condition› qui dominent l’art de l’af-fiche : c’est évincer les qualités qui, convenant à d’autres formes d’art, ne sont point propres à celle ci. Car nos pères avaient raison qui donnaient des règles à l’art — non point arbitraires, mais expéri-mentales, résultant d’ob-servations et naissant d’épreuves renouvelées, — et qui ne niaient qu’un point : c’est que l’outre-cuidance suppléât à l’étude. RL110 TROIS AFFICHES DE TOULOUSE-LAUTREC. Comme toutes les ap-plications (le l’art à des moyens pratiques, l’affi-che est l’objet (l’un sot dédain professé par les sectateurs de « l’art pur : il y a, parait-il, un art impur et ce n’est pas le leur. L’art, à leurs yeux, • ne réside pas dans la beauté d’une expression plastique, mais exclusi-vement dans le sujet. Taillez un Ugolin dévo-rant ses enfants pour leur conserver un père : si l’oeuvre n’a pas de desti-nation, elle appartient à l’art. Sculptez, pour une maison de rapport, une frise décorative : égalât-elle les Panathénées, c’est de l’art « appliqué « : foin d’elle ! elle est proscrite. L’affiche subit le même sort injurieux. Elle est un moyen de publicité ; elle FIND ART DOC