MUSIC HALL TOUS LES SOIRS &den’ ‘Yiraske 37,4 r_D – 1111:1 I Dripqrin lb* soPs Cie en 5 tem x de MM ugues Delorme R F.Gdlly Roub I e-1:1.11:111 u%’ L’AFFICHE JDDIRMUM cette incomparable exposition de l’Atelier de François Desportes, la Saison d’Art qu’organise à Beauvais l’éminent administrateur de la Manufacture nationale, M. Jean Ajalbert, comporte une ■■ rétrospec-tive de l’Affiche. C’eût été pour réveiller l’attention en faveur de cet art longtemps suspect, aujourd’hui re-connu. Mais un récent concours et une exposition de l’affiche de publicité — celle-ci organisée par le Miroir et les Échos, — et une courte enquête ouverte par le Bulle-tin de la Vie Artistique conspirent à justifier l’intérêt qu’il mérite : intérêt capital, car il conviendrait qu’on nous épargnât la récidive des cruautés que le dernier Emprunt nous infligea. Une affiche n’est pas un tableau. non plusqu’un timbre-poste : les méchantes vignettes dont on couvrit les murs n’étaient autre chose. Elles ne seraient que ridicules et l’on n’évoquerait point ici leur débauche malencontreuse, si le mauvais exemple n’était doué d’un mystérieux pouvoir de diffusion. Le public docile est prêt à admirer. Que ne lui offre-t-on quelque chose d’admirable ? Il suffirait qu’on appliquât une méthode rationnelle ; qu’on s’adressât, pour composer des affiches, aux spé-cialistes de la décoration murale : quand il faut un cal-culateur, il paraît sage, depuis Beaumarchais, de n’avoir point recours au danseur. L’exposition de Beauvais permettra— souhaitons-le — de retrouver le bon chemin FIND ART DOC