« n-••• 9-« 1, REVI NT 1,1) lb AU PAIN (4 I DES ENI,’ DÉCOR DE PSVCIIÉ EN GRISAILLE (1814) PAR LA•I I I I nt il Dur.H•R. A PARIS (I LÉ). I cIAn/:AV DE LA mAlsi hl IN Au Temps du les MURS parlaient y a cent ans et davantage, alors que nos pères savaient rester chez eux et que la manie du bric-à-brac n’avait pas trans-formé les logis en boutiques d’antiquaires, ils demandaient au papier peint d’égayer les vastes salles à peine meublées où s’écoulaient leurs ‘ournées lentes. De grandes tentures, longues de quinze à vingt mètres, déroulaient à leurs yeux les moeurs des sauvages, les scènes du paganisme, les victoires de Napoléon, les paysages de la Suisse ou de l’Italie, les aventures de Télémaque ou les voyages d’Anténor. Certes, une perspective d’architecture ou un fond de mer orageuse( faisait un assez étrange effet sur les murs d’une salle à manger ou d’une chambre à coucher. Mais nos pères n’étaient pas de grands esthétiqueurs. Ces tableaux parlants leur plaisaient, comme les naïves pas-torales de J.-B. Huet qu’Oberkampf imprimait pour tendre leurs lits ou leurs sièges. Ils se souciaient peu qu’un tableau crevât l’oeil de Bélisaire ou que Psyché, enlevée par les Zéphyrs, perdit un bras pour faire place au tru-meau d’une glace. La mode des haute-lisse était passée. Les panneaux de papier peint remplaçaient à bon compte les coûteuses tapisseries. Et puis, comme ils étaient plus amusants ! Aujourd’hui, ces panoramas domestiques ne sont plus qu’un souvenir. On en trouve encore des épaves en province, dans un salon de douairière ou une salle d’au-berge campagnarde. Mais l’ère des grands tableaux en papier peint est révolue. C’est un art de musée. Nous pouvons même affirmer sans crainte qu’on ne le verra jamais renaitre. Il faudrait dépenser deux ou trois cent mille francs pour graver les innombrables bôis que nécessitait l’exécution d’une tenture et pour effectuer son impression à la main, fût-ce même en grisaille (I). (t) En 1851, le: 4.m. bois de la Chaset de Délimita coûtèrent to.onn Ir. FIND ART DOC