se soient ensuite transportés au Mans pour exécuter la com-mande du chanoine Martin Guérande dont on connaît la date certaine d’achè-vement (1509), ins-crite sur le dernier panneau. Un délai d’une dizaine d’an-nées paraît d’ailleurs avoir été suffisant pour mener à bien un tel ouvrage. Quant au nom de l’artiste qui peignit avec un réel talent les cartons qui servi-rent à exécuter ces deux tentures, il nous est inconnu. A moins d’un hasard qu’on ne peut raisonnablement escompter, ces tapisseries demeureront, comme beaucoup d’oeuvres remarquables des xive et xve siècles, sans qu’il soit possible d’y mettre un nom d’auteur. Par contre, il n’est pas douteux que cet artiste s’ins-pira, pour la composition des modèles, d’un ouvrage publié en 126o, par Jacques de Voragines, archevêque de Gênes, et intitulé : Légende dorée. L’auteur y consacre plusieurs pages à l’histoire de saint Étienne. LA RENAISSANCE DE L’ART FRANÇAIS ET DES INDUSTRIES DE LUXE 249 •„„,;„, le u; &melte Itr. à* trIltrupy■ft IMtt mile guet J. orne eut • ritint enot tua I