LA RENAISSANCE DE L’ART FRANÇAIS ET DES INDUSTRIES DE LUXE 237 sa gloire. Néanmoins, il se rencontrait dans l’ensemble, des pièces intéressantes où éclatait une admirable maîtrise. Le Musée du Louvre a acheté trois dessins : deux Études de danseuses, 2.85o francs, Buste de jeune femme, 5.780 francs, Dan-seuse, étude de bras, 2.100 francs. La So-ciété des Amis du Luxembourg a acquis pour ce musée, avec le concours de divers amateurs, au prix de 7.600 francs, une toile: Etude de mains. très belle d’ailleurs. ••• Méme activité :à Londres qu’à Paris sur le marché de la curiosité. Dans une ven-te de tableaux, faite le r 1 avril, on note les prix suivants : Vierge et En-fant, par Roger van der Wey-den : 104.000 francs ; P o r-Irait, par Rom-ney 62. x oo fr.; Portrait d’un gentilhomme, par Fr. Hals : 57,200 francs; Deux scènes de camp, par Pa-ter : 44.zoo fr. Paysage, par Koninck : 31.200 francs On s’étonne ici de la valeur attribuée à l’argenterie an – cienne; que Aire des prix atteints à Lon-dres par l’ar-genterie an-glaise. D’ail-leurs tout por-te à croire que dans l’un et l’autre pays ces prix monte-ront encore, les demandes res-tant constam-ment supérieu-res aux offres. Notes diverses. Au Japon. Les ventes publiques à Tokio consacrent la hausse persistante des objets d’art japonais dans leur pays d’origine; à la vente récente de la Collec-tion Matsuzawa, plus de cinq cents ama-teurs accourus des grandes villes de l’em-pire, se trouvaient groupés pour l’oc-casion. Les enchères de trente, quarante mille francs n’étaient point rares ; on constate même • des adjudications de to8.000 fr. pour un paysage de Lesson et de 180.000 fr. pour un bronze Cle haute époque. ••• La municipalité de Springfield (États-Unis) vient