206 LA RENAlsANcE DE L’ART FRANÇAIS ET DES INDUSTRIES DE LUXE PORTRAIT DU DUC DE SAN CARLOS. (ACADEMIE DE SAN CARLOS, VALENCE) nantes décora-tions de sa villa, qui, avant de constituer une des curiosités les plus savoureuses du Prado, furent, elles aussi, jadis (qui s’en sou-vient?) exposées à Paris, en 1889, au Trocadéro. Mais ce Goya des indignations et des cauchemars, ce Goya sati-rique, véhément, plein d’âcreté et pour ainsi dire de flammes sulfu-reuses, nous est assez généiale-ment connu. Nous n’avons donc qu’à le rap-peler ici simple-ment, pour qu’au-cun des aspects de cet ondoyant et pourtant si personnel maître ne soit oublié. D’ailleurs, à l’ex-position même, il y a de ce Goya de fièvre, un rap-pel des plus pré-cieux et des plus passionnants, sous la forme du petit tableau de la Maison dcs fous, appartenant précisément au plus éminent et au plus complet des historiens du peintre, M. A. de Beruete. Ce petit tableau à la fois subtil et furi-bond, caressé et exaspéré, est le plus bel exem-FIND ART, DOC