Le grand et mystérieux n o m de Masaccio vient de se rencontrer sous notre plume, par une associa-tion d’idées si iné-vitable que, d’au-tre part, on le retrouve, dans et numéro même évoqué par M Venturi pour dé-finir la ligne du démarcation entri. les deux principes d’Italie et du Flandre, ou plus exactement, si on va jusqu’au fond des choses, entre le dogme, et l’examen. Léonard a ex-trait ce qu’il – avait de plus suave, dans lu dogme et l’a ren-forcé de ce qu’il y a de plus régé-nérateur dans l’examen. D’où sa grandeur et sa place au sommet du double ver-sant. Il abandonne comme trop strict.., l’on ne peut dire comme trop sèche quand il s’agit des déli-cieux primitifs, la formule que déjà, dans l’Annonciation célèbre reproduite en têtu de cet article, il avait involontairement élargie. Et l’on peut dire que ses pre-mières années florentines furent orientées, LA RENAISSANCE DE L’ART FRANÇAIS •T DES INDUSTRIES DE LUXE re-0:4; „ .,••••.à • (.1 1L • ‘,Tb,’ • tl , Jur, .r/e. Mol% /P../ ri yi,11nv , • ettrea› i••••r•i•el..• • 7.. •47 11-‘47%•••4″fl(le’c•wwwn’lls 11’4 ;ni)! Attém•Ad• ‘eeeepli ser), . ti e•r– • .?’;…1/44;414Yer(îbgeç-tYier611 lei/Ao pi A ://’ tV4 23;;;4 « .••••on A ner fq••1I lee5) >>aprIA • eryt • ,4 rJrcale. ‘ teti`%ICl-.t• `Qui 11A)A?3% Ag ilîl>07/4 17144 Aff 11,4 ».64It A Crîlel c.›.41., •.■ b.irt•o*»11r; ..refo lemr,S1% 19(11 .‘,■••?7 1.k.d . g • ••••1: • làâ.• •■•• 1MI MÉCANISME DES AILES. — MANUSCRIT B. DE L’INSTITUT. BUSTE DE LÉONARD_ AMBOISE. ’75 par l’étude des fresques de Ma-saccio au Car-mine, vers la lutte non pour la vie, mais vers la vie. Ce sont là des propositions qui seraient longues à développer. J’en accepterais sans crainte la discus-sion. Mais nous plaçant à un point de vue encore plus général, nous re-connaitrons, en terminant, que ce qui fait la vie iné-puisable, l’action féconde, l’immor-talité de Léonard, c’est que son oeuvre, malgré l’antagonisme im-puissant du temps et la résistance mème des hom-mes à voir, à com-prendre et aimer, nous offre dans toute sa splendeur le fruit du tour-ment pour la per-fection ne laissant plus paraître ce tourment dans le travail achevé. Ou encore, en d’autres termes, c’est le tourment pour conquérir, exprimer et répandre la sérénité. Par là, Léonard demeurera toujours le repré-sentant de la Renaissance et de toutes les renaissances. ARSÈNE ALEXANDRE. FIND ART DOC