ENRICHISSEMENTS DU LOUVRE PENDANT LA GUERRE 4r-e,L,` »Im t., cours de cette longue période de léthargie dans Alaquelle est tombé le Musée du Louvre, du fait de la guerre, quelques donations considérables auxquelles la guerre même n’a pas VIERGE D’IVOIRE. ART FRANÇAIS. DÉBUT DU xlVe SIÈCLE. (LEGS PAUL GARNIER.) Schlichting, de M. Huart, de M. été étrangère, sont venues enrichir certaines séries du Musée dans des proportions telles que le départe-ment des objets d’art du Moyen Age, de la Renais-sance et des temps modernes s’en trouvera transfor-mé. Elles n’étaient pas imprévues, les volontés des testa-teurs s’étant sou-vent généreuse-ment affirmées à cet égard : mais elles se sont trou-vées réalisées plus tôt que la vie nor-male ne l’aurait permis, sous les coups des patrio-tiques angoisses dont ces hommes n’ont pu suppor-ter le poids. Les noms du baron dl. Paul Garnier, •dc M. Georges Marteau sont aujourd’hui gravés en lettres d’or sur les grandes plaques de marbre qui, dans la rotonde précédant la galerie d’Apollon, rappellent auN visiteurs les noms déjà nombreux des grands amateurs auxquels le Louvre doit depuis trois quarts de siècle une partie de ses richesses artistiques. Déjà, à la veille de la déclaration de guerre, en mars 1914,M me la marquise Arconati Visconti, réalisant un projet ancien, donnait de son vivant, au Musée du Louvre, toutes les collections du Moyen Age et de la Renaissance, françaises et italiennes, que renfermait son hôtel de la rue Barbet-de-Jouy; acceptées par décret du ri novembre 1916, elles étaient aussitôt transportées au Musée où, entre temps, et comme condition à la donation, une salle avait été préparée par l’architecte, M. Blavette, pour les recevoir. Ce n’avait pas été sans de grosses difficultés, dans l’état de compression où se trouvent actuellement les collections du Musée; on dut utiliser la grande cage d’escalier qui, voisine du guichet de la rue Marengo sur la Cour du Louvre. menait à l’ancien cabinet du directeur, et ce cabinet lui-même; un plancher jeté au ler étage sur ce vaste escalier donna une salle magni-fique éclairée par trois fenêtres sur la rue de Rivoli, et au 2e étage une salle semblable qui, enclavée dans le Musée de marine, permettra d’y exposer la merveilleuse suite de marines de Joseph Vernet. C’est dans cette belle salle nouvelle qu’ont été ordon-nées les collections variées de la marquise ARCONATI, auxquelles on a voulu laisser les apparences d’un arran-gement de galerie particulière, dont les éléments sont fournis par des peintures, des sculptures, des meubles et quelques vitrines de très beaux objets. Les meubles y sont de grande importance : le beau coffre-cassone en bois de cyprès, gravé de sujets ivils de la vie italienne COMMDDF. PAR CRESSENT. ÉPOQUE DE LA RÉGENCE. (LEGS DU DARDS DE SCULICHTING.) au xve siècle, dont le Musée de Cluny avait l’analogue, apporte au Louvre un document nouveau à côté du coffre sculpté de la Donation Davillier. Les meubles de la Renaissance française représentés dans le Musée par FIND ART DOC