LA RENAISSANCE DE CARI FR.INt,. DI—. DI.tiritIES DE LUXE LE C.RAVEUR >I IIN111,1 LI >A FEMME. MUSÉL. 1)L. BERLIN. n toire et du magasin Wertheim, à Berlin. L’art alle-mand (si nous voulons laisser en dehors le cas tout par-ticulier de deux ou trois grands peintres comme Durer I lulbein et, de notre temps. Menzel, qui sont à tout le nantis des artisans exceptionnels n’a jamais vécu que d’imitations obstinées, d’assiniilations pénibles et sans largeur comme sans aucune sensibilité. Que sont les pri-mitifs Germaniques auprès des sublimes et délicieux Flamands ? Les pastiches du grand siècle français dégagent on ne sait quel ennui. Les édi lices rococo 127 omme ceux de Dresde ont une saveur eomique non sans chatouillement. Mais ce comique est parfois involontaire, comme les gavottes dansées par l’ours AttaTroll. Dans los temps plus rapprochés de nous est-il rien de fastidieux comme les grandes ima-geries d’Overbeck, de vide et de glacial comme celles de Kaulbach et de Schnorr de plus lourd, enfin, et de plus mauvais goût que les indigestes mythologiades de • ? Oh ! que nous laisserons volOn-t tels aux Allemands ces créations de leur génie ! Enfin, ils ont réalisé ce tour de force de faire paraitre, par leurs résurrections mobiliéres, notre louis-Philippe, merveil-leux de finesse et d’élégance. Et lorsqu’ils -e sont, soi-disant, inspirés de la Grèce dans leurs plus récentes tentatives, ils ont fait du casque de Minerve un objet infiniment plus grote,que que celui de nos légendaires pompiers de Nanterre. Ah ! l’on comprend qu’ils aient eu la frénésie de détruire des choses chez nous ! Voilà toutes les leçons qu’ils ont tirées, chez eux-mi’nu’s, des créations étran-gères et françaises en particulier qu’ils copiaient en les dénaturant. D’autre part, (pi e,t-ce qui l’art allemand a apporté en France ? Rien, sinon den mi trois horreurs aujour-d’hui jugées à leur valent ()nulle influence a-t-il exercée? Aucune. Du moins, il était temps L’expéti•nce >t doll■ laItc. ∎odu Il th• riliStuiry aVc■ ›;1111 ARSÈNE ALEXANDRE.