I A 1■ENAIS>ANCF 1 *AR 1 FRAN4,.1S F-1 1)1′.• IN1/1″.-;TRIES DE LUXE tVATTEAU. — LES COMÉDIEN, FRANçAis. m•SÉE DE BERLIN. Lancret, deux Claude ; un des plus puissants Pous-sin, le Martyre de sain! kiaNnie ; deux Watteau ; deux Pater ; un La Tom ; un Nattier (les Pesne. des Silvestre, etc. Leipzig avec Greuze, Le Nain. Prud’hon, Bouchot (Funérailles de Marceau), Girodet ; Stuttgart a vice Callot, Courtois, Claude, Vernet ; Schwerin avec Bailly. Le Nain, Le Brun, Mignard, et une exceptionnelle suite de (renie-sep( peintures d’Oudrv ; voilà, pour abréger. de quoi commencer k chapitre des compensations, cha-pitre qui comprendrait aussi, cela vit sans dire, des sculp-tures, des objets d’art, des meubles ancien,, de, manus-crits, des incunables, dans l’énumération desqlwls il nous est impossible d’entrer Toutes ces œuvres, don! 1′. I Ileum:me n’a pas pu tirer de la civilisation, de la sensibiliti’, ni mémc de l’intelli-gence, ne peuvent pas rester sur t’e sol où elles sont demeurées infécondes. Les leçons de l’art français, grand entre les grands, — ce qu’on ne saurait trop répéter, puisque cela n’est pas encore as,“.z admis universelle-ment, — les érudits allemands ont prétendu les expli-quer sans les comprendre Ni les Américains, ni les Anglais, ni les Italiens. ni lus Japonais, qui comptent parmi les races les plus artistes, ne peuvent et ne veulent plus aller les étudier en Allemagne. (De méme la Bel-gique pourra soutenir une thèse analogue en ce qui regarde Van Eyck, Rubens. Van Dyck.) C’est en France qu’elles con-tinueront leur e n t radieux. Et ceci nous ramène à in-diquer k ond ordre de considérations dont nous par-lions au début On pourrait alléguer (d’au-tres l’ont fait non sans ta-lent et le re-gretté Claude Cochin se pré-parait à sou-tenir cette tropgénéreusc thèse à la tri-bune, que ses œuvresétaient en quelque sorte Il coloni-satrices de la pensée française en Germanise Or, l’histoire et l’exa-men des oeuvres nous mont tu qu’il n’en a été ainsi que lorsque (les artistes français étaient appelés à tra-vailler en Allemagne Mais lorsque les Allemands essayaient eux-mêmes de s’inspirer leurs œuvres, ainsi que dos, créations de notre sol, Ils n’aboutissaient qu’à de lourdes et mornes imitations, Bamberg étant une el blit refavm sans e(cur de Reims, Dresde rappelant en indigeste Nancy et Lunéville, etc. Il est mime intéressant de passer en revue les noms et les travaux des architectes français en Allemagne, -puis de comparer le phénomène inverse. Les Du RN, élèvent de charmants édifices à Cassel (pan( à c;Issel même, puis à Wilhemshoë que rebat il son petit-lits, Simon Louis). Pigage travaille pour l’•lec-teur de Bavi•re,construit aussi à Mannheim, àDusseldorff. Boffrand est l’architecte de l’évêque de Wutzbourg, de l’électeur de Bavière. Robert de Cotte est maître d’œu-vres à Cologne, à Bonn, à Popelsdorf Berlin conservera, si les spartaciens les épargnent,descréationsde Le Nôtre, de J. de Bott, et de ce Le Geay, qui osa porter la main à son épée quand le grand Frédéric, lui cherchant une absurde querelle, le menaçait de sa canne. Et toutes ces créations n’ont pas été comprises plus que les vers d’Ovide chez les Scythes, puisqu’elles ont abouti à ce que l’Allemagne moderne se glorifie surtout du Walhalla (le Leipzig, du restaurant du Rheingold, de 1’al