LA RENAISSANCE DE L’ART FRANÇAIS ET DES INDUSTRIES DE LUXE LOI bolisant l’agriculture. Un « Cabaret » composé de douze tasses, accompa-gnait le service. Remis d’août à octobre 1807 an ministre des Relations extérieures, le service re-venait à la manufacture à 59.000 francs. Le service égyptien est « beau bleu n, avec des hiéroglyphes en or. Les sujets, en « gris gratté », représentent des vues d’Égypte d’après des dessins de Denon, ancien attaché d’ambassade en Russie et chargé, par la suite, de différents achats d’ceuvres d’art par Alexandre ler. Le surtout , reproduit, comme on sait, le temple de Phélia (Phi-le), accosté de deux autres temples et d’obé-lisques, avec des colon-nades et des figures de Memnon et du Sphinx. Avec ses emballages, il coûtait un peu moins cher que le service égyptien. Remis à Alexandre ler en octobre 1808, l’empe-reur l’admira « assiette par assiette, un morceau après l’autre » (1). En ce temps-là, Alexandre fit deman der à Percier et à Fontaine une corre-pondance périodique, lui indiquant le-derniers embellissements de Paris. Dan-la correspondance de 1809, qui compta CANDÉLABRES EN BRONZE DORÉ. — ÉPOQUE DE L’EMPIRE. (APPARTENANT et 31, IAROUNTCHICOV. PÉTROGRAD,) (t) Aret’. .le la Manufacture de SMTC,, Reg. Lecheeallier-Chevignarcl, «p. cit., p. 1.1. — Aff. Et. Paris, Corresp. de Russie. t. P » 181, 335, 146, f. 7. — D. Ruche, op. cit., I. 11 11. ACHILLE ET PARIS. PENDULE :EN BRONZE DORÉ. MOUVEMENT’DE MENIÈRE, FABRICANT A PARIS. (DroguE DE L’EMPIRE ) (APPART. A M. KOUTEÏNIKOV. PÉTHOGRAM.) huit livraisons, consacrées aux Tuilerieset au Louvre, les deux associés repro-duisirent notamment le lit de Napoléon aux Tui-leries, le trône, et l’ar-moire à bijoux de l’impé-ratrice Joséphine. Cette désignation du tsar fut la -consécration de la gloire des deux architectes, dont nous avons déjà signalé l’influence en Russie, et qui, dès Coi, inséraient dans leur Recueil de déco-rasions intérieures eleS œuvres exécutées pour des Russes. Elles y réus-sirent, car il en existe des variantes presqùe insen-sibles au palais de Tver, qu’habitait la soeur pré-férée d’Alexandre.Ier. Le règne, long et bril-lant, d’Alexandre habitua la société russe au style Empire. Il n’en est pas qui ait auprès d’elle plus de faveur. Les noms de « Jacob » et de Thomire le résument pour elle ; ils sona plus répandus peut-être, parmi elle, que chez nous, et y ont plus de prestige. Cela explique le nombre des amateurs ar-dents qui ont constitué de nos jours en Russie des mobiliers ou des collec-tions de l’époque impériale. Nous som-mes heureux de reproduire des objets appartenant à plusieurs d’entre eux (I). DENIS ROCHE. (1) Dams notre précédent article, page 62, 3. ligne de la première colonne, il faut lire. étoffes brochées dry Bony au lieu (te Bbn.