I00 LA RENAIS. ‘çcE DE L’ART FRANÇAIS ET DES INDUSTRIES DE GRAS DE g O W I.P. I.N AC:0 DREE DE BRONZES DORES. — STYLE DE PERCIER ET E,`. I — DEBUT DU XIX » SIECI.E. (Must:1: L’ERMITAGE. I’STKOGRAI).) Nous nous sommes étendu sur cette description caractéristique avec d’autant plus de nécessité que, peu de semaines après la mort de Paul ler, tous les effets précieux du palais Michel en furent enlevés pour les sauver de l’humidité, et distribués dans les autres palais. Il en vint (et il s’en trouvait jusqu’en ces der-niers temps) au Palais d’Hiver (Ermitage) et, surtout, dans les anciens palais de l’impératrice Marie, Gatchina et Pavlovsk. En réaction contre les dépenses excessives de son père, qui avaient atteint, dit Kotzebue, pour le seul palais Michel de 15 à 18 millions de roubles (r) et qui avaient aidé au mécontentement, Alexandre ler fut économe. Il dut ce-pendant suivre la mode et ne put anéantir par quelques prohibitions les besoins mobiliers de la haute noblesse. Celle même qui ne voyagea pas en France pouvait trouver chez Lancry et chez Tamisier, chez les bronziers Chopin et Guérin, et, à Moscou, chez Mme Chalmais-Aubert des exemplaires choisis des meubles de Paris. Les bron-ziers russes s’empressaient d’offrir des emplois rémunérateurs aux artistes français de l’Académie de Pétersbourg, devenus âgés, les Rolland, les Agis, les Gastecloux et fabriquaient sur place des (1) Loc. cil. p. Ir t 1. — CI. Percier et Fontaine, Résidences de Souverains, Pa—s. 1833,p. 2I « g. imitations ou des copies des bronzes français. En 1800, lorsque Brongniart, arrivant à la direction de Sèvres, décida de faire des ventes de liquidation. 50.000 francs de marchandises furent destinées à la Russie comme à l’Angleterre. Elles s’écoulèrent sans peine à Pétersbourg et à Moscou (I). Chargés de faire connaître au ministre des Relations extérieures les désirs d’Alexandre Ier, les ambassadeurs de Napoléon ne faillirent pas à leur tâche. Ils indi-quaient tantôt de grands candélabres de douze pieds de haut, dont le maréchal de la Cour s’était fait envoyer de Paris les dessins par le fabricant Grandjean, et dont le prix avait empêché la vente, tantôt un tapis de la Savonnerie. Le congrès de Tilsitt et l’entrevue d’Erfurth furent l’occasion d’offrir au tsar les splendides et Cérès, sur un char traîné par des brun-rouge n, orné de miniatures, I‘ à sujets tirés de la Mythologie ». Le sur-Napoléon /er sur un char traîné par quatre chevaux); le soubassement du char est décoré d’une frise dorée, sym premier de ces services est à i( fond tout est le célèbre groupe de Bacchus restée en France, avait pour surtout boeufs; (une répétition du même service, services de Sèvres. dits le Service Olympique et le Service Égyptien. Le (1) G. Lechevallier•Cherignard, La Manu/ad de porcelaine de Sèvres, Paris, 1908, p. 131i. D. Roche, op cil., t. n, p. m. PIÈCE DE SURTOUT EN BRONZE DORÉ. PAR THOMIRE. (APPA g, NA NT A M. IAKOUNTCIIIKCIV. 14:TROC:NAD. ) FIND ART DOC