98 de quatre ans, dans lequel il s’installa hâtivement le 1Cr février i8or, mal-gré une humidité épouvanta-ble, Paul chargea Auguste de Kotzebue d’en écrire une descrip-tion«encore plus détail-lée» que la Description de Berlin, par Nicole. A la mort du tsar (n-23 mars rSot),’ce travail était terminé; malheureusement, dans L’Année la plus mémo rable de ma vie, parue l’année suivante, Kotzebue crut ne pouvoir en publier qu’un abrégé. Les bronzes et la plus fine ébénisterie, venus de Paris, côtoyaient, au Palais Michel, les bustes antiques et les copies en marbre de statues antiques. amenés d’Italie. Pourtant, quelques fontes d’après l’antique avaient été faites LA RENAISSANCE DE L’ART FRANÇAIS ET DES INDUSTRIES DE LUXE à Péters-bourg dans les ateliers de l’Acadé-mie par le Français Gastecloux. durant la présidence de Choiseul. Gouf fier. Sauf un plafond de Tiepolo 1.1 idoine et Cléopdtre), sauf une an-tic h a m bre décorée de sept ta-bleaux de C. Van Loo (les Légendes de saint Grégoire), les plafonds et les ta-bleaux historiques y étaient l’ceuvre d’artistes russes. Les paysages de la chambre de l’empereur étaient de Vernet (comme chez Bezborodko), de Van der Meulen et de Wouwerman. L’impératrice avait dans sa chambre trois Greuze et des Marie Gérard. A une très belle statue antique de Bacchus, la Diane de Houdon. « presque aussi belle », faisait pendant. Comme chez LIT EN ACAJOU, ORNÉ DE BRONZES DORÉS. — DÉTAIL. — 1-.NII N I DU XIXe (APPARTENANT A mmr. nitnolcimov. PETROGRAD.) LIT EN ACAJOU, ORNÉ DE BRONZES DORÉS. — COMMENCEMENT DU XIXe SIÈCLE. (APPARTENANT A M’ EVDOKINOV. PETROGRAD.)