LA RENAISSANCE DE L’ART rRANÇAIS ET DES INDUSTRIES DE LUXE 33 pour l’ t. Aide aux Femmes des com-battants Il. Pendant trois ans, il s’est donné la belle tache de nourrir gra-tuitement ses clients. Sans doute s’a-percevra-t-on que ce régime est pé-rimé, ce qui toutefois ne. gatera pour personne le plaisir de retrouver d’an-ciennes et douces habitudes, A re propos se souvient-on que le vieux maitre Harpignies avait, d’office, une table marquée à son nom chez 1,1- doyen le jour de cette solennité artis-tique ? H y conviait seulement quel-ques intimes mais avait conçu de grands projets à l’occasion (le son centenaire. C’était le Pavillon tout entier qu’il voulait retenir cette an-née-là polir y inviter I, nombre im-nwit.;,• ses amis à un festin qui durer:10 lin• partie de l’après-midi. Il conservait une certitude absolue de peivnir réaliser ee tant Mait verte sa vieille. 11 s’est éteint bien près du but… à 98 ans ! Le Musée Galliera, qui est un les t’entres d’art décoratif les plus vivants de Paris. se propose. anssilid que sera l’exposition ,l’elitels d’art moderne actuellement (rOrganiS1•1. t•oflo 1111 Livre’ /,,,,b•Inp, rein. Dans le manifestai ion que la Ville de Paris a r,solu de faire très iinporlanlv In.: conlidilv. figur,_ runl huis 11.2: o•b,n wuls qui ennsli-Ineul le livre mederne : earach’•re el papiers d’impression, papiers de re-liures. etc. tin réunira aussi li.s phis beaux spécimens d’éditions de luxe qui aient ,;té offerts depuis quelques années à la passion des bibliophiles. Il a été fait des chefs-d’oeuvre dans le genre. mais on n’encouragera jamais assez l’industrie nationale du livre afin qu’après la guerre elle con-serve son bon renom et puisse envi-sager sans la redouter la concurrence étrangère. —7- Dans les Galeries Los évènements ne paraissent pas porter préjudice à la artistique qui continue d’y reglier. ir Aux Galeries Ge »,Y.N 1″il • le programme s’annonce assez chargé. Après les expositions dolivres ,10 Lebasque et de (leurs de Filliard, la grande salle sera livrée, à l’ancienne Société Nouvelle, devenus depuis les hostilités et par suite de certaines défections, la Société des Douze ■1″10 font partie Albert Besnard, Ralfaelli, Henri Martin. Cottel. Simon, Ernest Laurent. Le Sidaner, Ménard. Rau-chez, Ullmann. C’est., d’habitude, une des meilleures expositions de l’année. Comme en 1917. avril sera consa-cré chez Georges Petit aux Reyes de guerre el, de nouveau, la d’unie des artistes fera los frais d’une exposi-tion-vent,• au profit de la Fraternité Artistique que dirige avec une iné-puisable générosité le maitre Léon Bonnat. Mai verra des ventes sensationelles: atelier de Degas, collection de Cure!, etc. : celle aussi de l’atelier de ce pauvre Michel Carin, mort en 191 fi. on s’en souvient, victime dans le port de Boulogne d’un accident tragique. La saison Sc. 1141turera par une, exposition d’oeuvres du jeune peintre Gourdault, tué à l’ennemi. C’est une pieuse ma-nifestation qui affirmera le talent d’un artiste énergique et adroit. Gourdault avait déjà ileumé de belles promesses ; il les aurait tenues, Galeries Matai-Jouant. — M. Joyant est devenu, depuis le décès de M. Manzi, seul directeur de la gale-rie qui portait les noms des deux as-sociés. Son intention esl de donner une vive impulsion ail mouvement d’art qui ,.st ,le tradition dans la mai-son. Actu eemeill restent, exposés propriétés dans l’Epire ou en Asie Mi-neureix)ur y il•■-01. 11•S 111g11111111S ; nourriture égal’ ces animaux fourni-ront la laine toi oon■ ‘lent. Elle sera alors employée seul naturelle, soit s’iris avoir été soumise, aux procédés de teinture végétale en usage chez les anmens. L’entreprise est d’ailleurs loin detre indifférente et certains ré-sultats sent surprenants, d’autres mê-mes li lis Iwo:, d’avril les Tableaux repren-dront possesion de 1:1 galerie de la rue de la Ville-l’Eveque oit l’on organi-sera d’abord l’exposition d’une sélec-tion d’artist,.s indépendants qui •e-présente 1:1 école française de peinture. cézaiiiie ,•st ram•idt.,. glu de ee groupement. in’ pouvait faire un Ictus !mimais glu ix. Puis. cl•rs 11. mois d„ .1_ berl Renard triomphera line fuis encore avec. le magnifique exemple de sa prmliirl im; depuis 191 Oe La l’air 8 nl. sur G nl. :triple par 11.:lat poli. « iller le Palais de la Haye, se groin…rent une série de grands por-triols 1,,mils ;in cours de la guerre. •■■,ritabl• Pan:lieu:1 d’Obis:1…s, ains: ‘1″ » qui « nt sis H•111 el. I verra l’1’111111.S 1.’S 1:11) ••■1:111illes 11011 Men i’1,111111.., 11111 111:111 urne grav■’. de l’art isfe. 1’2est une _nos’ 111111111,S111111111 d’art en perspecii■,.. Il i1 ,,ii peut aftirin•• ,pie .■. Itesnard suriira, si encore grandi. 111.1 1′ NNE I( 11111> >1.1 1 1’11 . ■ 1 1’111,11 1 /■1.1.ENC1 11.. 11 I’. 1., . » MW, P11″, / jusqu’au 111 mars les ouvrages IN.,- eutés par 10, ateliers de M. Raymond Duncan. L’organisateur a, comme chacun sait, des idées assez spéciales en art et il les défend IIV01* tac loua-ble ém raie ils r“illeretireS fai – les an indien inidip• inedi•es sor-I is de son imaginal len el traduits par Ies non rires qu’il a formés. Il 111’4.811e le relmir aux 1111’111..1o,, antiques de fabrication industrielle tem ennuie. aux modes ‘tans le N,•.tellient. .111•111- (1r011S-itmis au suprème modernisme par ve bond en arrière de vingt siè-cles ? l’avenir en décidera. Quoiqu’il en soit on n’accusera pas M. Raymond Duncan de ne pas faire les choses en conscience. S’agit-il, par confectionner des tapis tels que Peri-clès en possédait ? il achète de vastes .1 Ili qpilerio. .1 -.1. Il arftrel rue Royale, s, 1,1’■•1110111 1,0111’ 11%111, niai rt Hm. des expositions de sculpture et dohjeis d’art dmil le pnrgrarislite !l’est pas ene“re d•lerinme, diree_ 1 otir de la inaismi n’est pas seulement le meilleur fmidelir de l’avis, niais mn le sait. un humilie du :.: »fit le plus riverl 1; il a mur p•paildre les ,’tu’f’s des art isles eollSar1•0S one polir .11•1•1111 l’11. 01 f’ui’es 1:110111S. 1111 faisllns •11111r l’a -11111.0 1.1111. (111111alle,. 11,,s 111111’11S 1111’11110 11,111, s 1,111. 1110/ 1111 110 1.11111Ta 111111111S 1’11, ■•1111S-111 rre 1,11111110 1111 1011111S 111.1’1111. Il tons a laisse entendre qu’il emil mile à diri-ger art ;veillent la fahrieal 1,à1 d’un-porlaiirs 1hj0is d’art pre-•leilx execilles direelem•nl dans ilsa 1 tisl lisq:,1111‘ssdus verroils erl,re aiiisi de beaux modè-les (l’oll• 1’0110 th,rttral -IV(‘ destinés it l’ornement ,l• Iliabitiltn,n. conçus sut’ des données nouvelles. malgré que le precede employé soit celui même de nos anciens in:titres glu xvi• Il nous faudra iarler. dans le pro-chain des expesitions p,.rina_ l’entes d’art décoratif qui s’ouvrent. depuis peu de jours. à la /;,,/ rie /1e-rnenbez, el suivre inutive-nient qu’elles susciteront, Les Ventes Publiques La célèbre coller, pm .s■nr1 in, glu. le public a été admis à visiter cet au-tomne, dans l’hôtel de la rue de Cour-relies, va être vendue, le 2 mars. à la galerie Georges Petit. t: est un ensemble de magnifiques tableaux de l’école française du XIX. FIND ART DOC