mier effort porta sur la production (les papiers de reliure et des papiers de garde. Depuis longtemps déjà. 011 se préoccupait de renouveler ces papiers, mais des tenta-tives pleines de promesses demeuraient toujours l’état de projet. Ce qui manquait, c’était la réalisation. On n’a pas oublié l’exposition de 1914 qui réunit Décoratifs les éléments constitutifs du livre moderne. Les vitrines de ce musée montrèrent alors nombre de dessins originaux très séduisants. Ils ne furent jamais — p■mrquoi ? 011 ne le sait — exécutés industriellement. Le musée Galliéra. l’année der-nière encore, nous offrit une série de croquis composés par les élèves &- écoles (le la Ville de Paris: ils for-maient l’ensemble le plus pittoresque. On eitt certes pu en extraire (les élé-ments pratiques très intéressants; pourtant le résultat demeura tout théorique. Ce qui prouve une fois de plus que, dans notre pays, une grande distance sépare l’art manifesté de l’art appliqué. Tandis que nous tracems ces lignes, des échantillons sont jetés pèle-méle sur la table qui s’anime du jeu somp-tueux de leurs reflets et de leurs cou-leurs. C’est précisément par cette richesse, cette franchise des tons directement empruntés à l’aquarelle. que le c(4oris au pochoir exerce une séduction particulière, alors que le procédé de l’impression en Odeurs au moyen (l’encres grasses, si partait qu’il soit, n’obtient que des tons plus ternes et bouché. Mis à côté l’un de l’autre, le papier imprimé semble mort alors que le papier au pochoir con-:nie rt< vs. Du f: bom IN. serve la vie (l'une œuvre originale. La remarque est si vraie que l'on a été amené, dans nombre de publications de luxe, à combiner les deux procédés, l'impression don-nant le trait, le pochoir remplissant les surfaces à colorier. Les rulictIN '-•-, ••••••-1 9.••,-••• -9- 1-111-• .9 -• • •1 •••-•-9-•- ›••-1119 •••••-••■•11 1•111., •9•11P-111- 9-9- • -•-•-•, ••'•-••••9••1 1••-o-e..-•-1 -IP•9 -•-•- pb•-•••••••• •-••••••••• P-•-•• 1,-*-•-•-•••• 4•••• ••• •-• P••-• • •-•••- •-fr• •-•-•-1 et les cartonniers trouveront dans les échantillons de l'atelier Pat ria une variété de motifs qui leur permettra le revétir les volumes et les boites de couvertures en rapport avec leur con-!cuti. Un austère bouquin de philoso-phie ne peut etre habillé comme un volume (le MémOires du xvm° siècle, comme un recueil de poésies, un roman d'amour ou quelque journal de la tranchée dont les pages sentent la poudre. Feuilletant le carnet d'échantillons, le choix sera aisé pour distribuer tel papier à semis de fleu-rettes, tel antre orné (le bonnets phry-giens, celui-ci composé de casques Adrian encadrés (le palmes, celui-là dont le précieux décor d'oiseaux bleus aux longues plumes enlacées, semble évocateur de chimères. La reliure en papier se complète heureusement d'étiquettes décorées d'encadrements spéciaux et qui, posées sur le plat des volumes, portent les noms de l'ouvrage et (le l'auteur. Indiquons, en passant, que le seul travail dont nous venons de parler, l'exécution des papiers coloriés, n'ab-sorbe pas tout l'effort de l'atelier Pau la ; de son procédé de travail par-ticulier, il essaiera (le tirer les produc-tions les plus diverses, quelques-unes déjà connues, telles que la carte postale, la carte réclame, etc., d'autres FIND ART DOC