jb LA RENAISSANCE DE L’ART FRAN(,AIS ET DES INDUSTRIES DE LUXE Je_th – b.A.MQVES pnommcn ■ BRANDT. – PORTE D’ENTR1,1 judicieusement arrête le débris de roc ou l’éclat caffus » d’obus, épargnant la vue du soldat. Autres moeurs, inconnues du dernier siècle : Ces bons et géniaux cyclopes acceptent sans rancoeur le titre glorieux d’ouvriers. C’est par ceux-ci et quelques autres que l’art du métal, entre tous les arts appliqués, s’ ‘st le premier et le plus parfaitement régénéré. La maison moderne, qu’elle soit située dans un quar-tier populaire ou au milieu d’un parc somptueux, s’est presque totalement transformée depuis peu, Nos arts industriels, en voie de restauration, la parent rationnellement et joliment. N’avant plus à cacher dans l’obscurité les mauvais débouchés de corridors et d’escaliers souvent malsains, la maison moderne s’ouvre à tous les regards, sur la rue. La grille parineautée. de’ glaces ou de mise en plombs, remplace l’hermétique et lourd huis de bois cher aux constructeurs précédents. Ce n’est pas encore la maison de verre du sage, mais déjà l’air et la lumière circulent largement dans tout l’immeuble, véhiculant le bien-être et la santé. • Aux balcons de pierre ou de fonte affectionnés par les défunts architectes du néo-grec, ont succédé les ténues et légères charpentes en fer forgé qui protègent tout autant et laissent aux habitants le sentiment que leur appartement n’est point une prison. Le fameux col de cygne et le barreau rond des escaliers d’il y a cinquante ans, petit à petit cèdent h pas — si l’on peut dire — au gracieux développement des volutes de métal accompagnant les fermetures des ascenseurs et leurs étais d’acier. Le mur, long d’une lieue, qui encerclait le parc grandiose, ou celui, plus humble, qui clôturait la modeste maison sur la route, deviennent désuets. Leur monotonie le long des chemins attristant le paysage, incite -les édiles de certaines communes à les proscrire. Un saut-de-loup, une haie vive les remplacent en maints endroits, mais c’est, le plus souvent, à la grille légère et résistante que l’on demande protection. Ainsi l’esprit public d’aujourd’hui serait-il plus parent qu’on ne l’imagine d’abord de celui du xvitte siè-cle, tant au point de vue de la critique qu’à celui du goût. Pour ce qui touche aux arts pratiques, un renouveau NICS. – GRILI.E D’ASCENSEUR. FIND ART, DOC