Tuileries qui furent affec-tés aux Ar-chives na-tionales à l’époque où elles étaient placées dans ce palais H. Bordier en donne la liste (p. 28o) ; 20 Meubles et objets pro-venant des Académies qui siégèrent au Louvre. passés pro-bablement à la Section do-maniale des Archives lorsque celle -ci était établie dan’s le même édifice. Nous n’avons plus aujourd’hui qu’une partie des objets signalés par Bor-dier : la pendule et le coffret fleurdelysé des archives de l’ancienne Académie fran-çaise. «Cinq fauteuils acadé-miques garnis en maroquin rouge » ont disparu, ainsi qu ‘ une « armoire monu-mentale en chêne, portant un soleil sculpté dans un panneau » ; cette armoire, écrit Bordier en 1855, « a été vendue récemment s; 30 Mobilier des Assem-blées nationales du temps de la Révolution : de là sont venus le planétaire de l’abbé Major, les six tables rondes qui passent pour avoir été utilisées par les Comités de la Convention et par le Tribunal révolu-tionnaire, etc. ; 4. Épaves du mobilier de l’ancien Parlement de Paris, apportées du Palais de Justice avec les archives de ce grand corps en 1847. La table Ion-LA RENAISSANCE DE L’ART FRANÇAIS ET DES INDUSTRIES DE LUXE BOISERIES DE LA CHAMBRE DU PRINCE. BOISERIES DE LA CHAMBRE DU PRINCE. 49 gue et étroi-te de style Louis X I V, que nous re-produisons (frontispice), est une de celles où les clercs de pro-cureurs dé – chargeaient , jadis, au Pa-lais, les sacs à procès : la seule qui ait subsisté ; 50 Autres épaves. J’ai, dès 1913, fait grouper, dans une ar-moire du mu-sée, une col-lection de coffrets ayant servi très vrai-semblablement, comme celui de l’Académie française dont il a été question plus haut, à contenir des pièces d’archi-ves ou des documents diplo-matiques d’une valeur ex-ceptionnelle. Ces coffrets étaient dispersés dans l’éta-blissement ; deux d’entre eux, ceux qui, respective-ment datés de 1530 et 1531, sont figurés ouverts à la p. 4 (la serrurerie en a été forcée), ont été dégagés par nos soins, en 1913, dans les caves de Guise, d’un mon-ceau de débris. Le musée des Archives nationales a été, comme tous les autres, fermé pendant la guerre. On se propose de le rouvrir dès que cela sera pos-sible ; le public qui le fré-quente verra alors qu’il a été réinstallé et. nous l’espérons amélioré dans l’intervalle. CH.-V. LANGLOIS. Membre de l’Institut Directeur des Archives Natio lek D ART DOC