LA RENAISSANCE DE L’ART FRANÇAIS ET DES IN PCSTRIES DE LUXE transformée en musée. lé petit o salon vert et or dit des Fables de La Fon-taine. provenant des démolitions de la seconde moitié du xixe siècle, dont les panneaux s’étaient retrouvésrdans les caves, presque au complet (s). On entreprit de reconstituer la chambre à coucher du prince o au rez-de-chaussée (pl. LM et LXIII de Bof-frand), à l’aide des colonnes et des panneaux découverts au même endroit qu’il suffisait de réajuster à leurs an-ciennes places, encore marquées sur le plâtre des murs par. des dessins très exacts de Harpin ou de ses collabora-teurs, en réparant les panneaux abimés et en refaiSant les manquants (2). On disposa aussi au musée un certain nom-bre de panneaux, de provenance. ou plutôt de localisation incertaine. Les plus intéressantes de ces boiseries en place, replacées, ou exhibées depuis long-temps au musée à l’état d’épaves, ont été reproduites naguère avec soin dans la publication anonyme intitulée : La Palais des Archives nationales, Recueil de vues d’ensemble el détails des appar-tements du prince el de la princesse. Boiseries seul ptées, rises, corniches, mou-l ares , panneaux, portes, dessus de parles plafonds, attributs, ligures, décorations peintes (Armand Guérinet, éditeur, Paris sans date, in-folio ) Depuis mon entrée en foncti »ns comme directeur des Archive, . février rot:„ j’ai fait procéder, de concert avec M. l’architecte Duquesne, à une exploration méthodique des cavcs qui contenaient encore beaucoup (I,• panneaux et d’objets en vrac. Des pièces très intéressantes, tout à fait inconnues jusqu’alors, ont été ainsi exhumées. Elles figureront, désormais, au musée avec les autres. La plupart des panneaux divers, ainsi remis au jour, sont de la même date et de la même famille que ceux qui sont en place dans les appartements du prince et de la princesse, mais non pas identiques : on y recon-naît des fragments ayant appartenu à trois pièces au 47 QUELQUES PAN N 01I I DÉTRUITE.. DONT PRESQUE TOUTES I.Es PoISERIEs ONT ÉTÉ CONSERVÉES. 1.) Nous en avons retrouvé récemment un grand nombre qui avaient échappé aux recherches, très mal conduites, lors du  » remontage », et qui avaient été remplacés alors par un camouflage. (z) Ce grand travail, commencé il y a une dizaine d’années, a été inter-rompu par la guerre. moins, dont deux cic tris grande dimension et qui devaient être comparables aux appartements conservés. Nous reproduisons ici la partie supérieure (imposte) d’une porte cintrée d’un style _Louis XV très pur, l’im-poste dont nous avons l’ensemble. Quant au somptueux mobilier des Guise et des SOLI-bise, il a complètement disparu. Cependant, il existe aux Archives nationales un certain nombre de fort beaux meubles anciens; ils sont d’une tout autr FIND ART DOC