LA RENAISSANCE DE L’ART FRANÇAIS ET DES INDUSTRIES DE LUXE 2 5 I: re le Moulinet, grande toile de I m. 29 sur o m. 95, venant de chez Julienne à qui l’acheta le prince de Carignan qui la vendit à Frédéric pour la somme de 3.000 livres, oeuvre capitale du maitre, ainsi que son pen-dant : Réuniondans un pavillon, de même importance, quoique d’une exé-cition moins gnée ; le Colin-Maillard, signé, oeuvre importante aussi ; enfin, la Camargo dont un double, plutôt qu’une réplique, a passé en vente à Paris, à la vente Pereire, en 1872, et qui provenait aussi de Frédéric dont A. WATTEAU. – L’AMOUR PAISIBLE. sa demeure habituelle. Ce sont : Dame cachetant une lettre, tableau capital dans l’oeuvre de Chardin, avec l’un des héritiers s’en serait défait. personnages de grandeur nature ; le Dessinateur, daté Philippe Van Loo travailla beaucoup pour le de 1737 ; la Pourvoyeuse, petite toile de 1738, et enfin roi de Prusse qui lui fit exécuter nombre la Ratisseuse de navets, non daté, mais figurant au d’oeuvres décoratives, plafonds ou panneaux, à Berlin catalogue du Salon de 1739. Quatre Coypel, et, pour m’moire, . e .- une oeuvre qui fut, non pas ache-tée celle-là, mais purement et simplement volée. Elle figurait à Saint-Cloud, dans les appar-tements de Napoléon où Blücher la prit en 1815. C’est le fameux Passage du mont Saint-Bernard dont Versailles ne possède qu’une copie. Lancret est, avec Pater, le plus abondamment représenté dans les collections de Guillaume. Pas moins de vingt-six toiles, en effet, figurent au catalogue, comme étant signées de lui, et dont voici les plus marquantes : la Fêle en plein air, au Stadtschloss, dans la manière dorée de Watteau ; l’Es-carpolette et la Danse à la fon-taine, malheureusement agrandis ; la Danse d la campagne, signé et daté, ce qui est rare chez Lancret ; LANCRET. – LA DANSE A LA FONTAINE.