L’ARC H BUECH,: 95 Et si l’en sait peu de clauses sur les Turons, les Carnutes et les Andes, qui habitaient ce pays pendant la conquête et que les « Commentaires» signalent pour leur héroïque résistance, on peut du moins considérer l’irtivre immense de cinq siècles que le vainqueur apporta au vaincu en échange de sa liberté, oeuvre qu’il lui imposa d’abord pour lui abandonner librement dans la suite. Il est certain que Mimais le sol de la Touraine n’a subi de trans-formations aussi générales que sous la domination romai ne et il suffit d’apprécier, par leurs ruines imposantes, toute l’ampleur des monuments que les Romains édi-fièrent dans ce pays a cette époque, tels que le monument de Ma/celles ou le cir-que de Chenneviét-es, des camps retran-chés, des cités entières avec leurs aque-ducs et leurs thermes, leurs places pu-bliques et lems théâtres, et toute cette floraison de temples et de monuments qui semblent avoir été multipliés dans FIG. 116. – Ln Hon-TOUR 01, LOGE, dAgnomê. le val de la Loire afin de mar-quer, d’une façon plus éclatante et plus durable, la conquête C. 1. sri Vum.1nus, A ROMORANTIN. L’ÉPURATION DES EAUX ET LEUR STÉRILISATION PAR L’ÉLECTRICITÉ ‘Suite et fini. On sait que la lumière blanche du soleil est com-posée d’une série de radiations simples, diversement colorées, dont l’arc-en-ciel nous révèle la présence. On peut, du reste, ieproduire ce phénomène naturel en faisant tomber un faisceau de lumière sur un prisme. On obtient ainsi, à la sortie du prisme, un faisceau de lumière divergent et continu qui donne sur un écran la succession des couleurs de l’arc-en-ciel. Ces couleurs, dans l’ordre où on I.» trouve, sont le violet, l’indigo, le bleu, le vert, le jaune, l’orangé et le rouge. Les radiations qui se révèlent à nous par les taches lumineuses de l’écran ne sont pas les seules il y en a d’autres dont les propriétés sont fort curieuses. 118. – Came,, 1.11, dl. Si en effet on proméne une petite pile thermo-électrique prés du rouge, mais dans la région obscure, on constate que cette région est le siège de phéno-mènes calorifiques. Cette zone est désignée par les physiciens sous le nota de spectre calorique ou ihfra-rou,qe. Si on passe maintenant de l’autre côté, au-delàdu violet, on constate qu’une plaque photographique est sensibilisée même dans laregion obscure, et que le spectre lumineux se prolonge purins spectre invisible, appelé spectre chimique ou spectre ultra-violet. C’est dans cette région qu’on trouve les fameux rayons de Roentgen, de Becquerel et de Curie, dont la découverte a paru un instant devoir bouleverser la science elle-même. Ces rayons possèdent des pro-priétés stérilisantes remarquables parce qu’ils agissent sur les germes par une sorte d’anesthésie suivie bientôt «le mort. ii/ Il nom semble équitable de signaler que, en même temps que MM. Cuurniioni et Nogier, un autre Francais, M. Billon-Daguerre a értidiecette importanie .iuestion dès nie, icompies. rendus sic rAcadénue des Sciences, In- mars