76 L’ARCHITECTE l’installation de la ville de Sulina en Roumanie, installation réalisée par la Compagnie de l’Ozone. On aperçoit en plan la machine à vapeur et la dynamo, ainsi que l’ozoneur. ∎ /wmaiv; rta .1/ zze ,,egf /si wezcz2a wtel Fm. 7o. — USINE DE sriuLts,r■Os roc L’OZONE (sysirkfic OTTOj sas EAUX nu DANUBE, n SOT., (ROUTIANIEL — Coupe sur l’axe. Au premier (toge, sur la coupe, on voit à côté de l’ozoneur l’émulseur où se fait le premier mélange intime de l’ozone et de l’eau; on aperçoit au-dessous de Vozoneur la colonne de stérilisation. L’eau se FIG. SO. Lia DE STOZILISATION PAR L’OZONE ISESTINNE OTTOI DES tisonDAMIEZ, A SO1.1,, ∎RoumnmE). — Plan. déverse en pluie fine sur les matières inertes qui remplissent cette colonne, tandis que Uexcès d’ozone qui n’a pas été employé dans les émulseurs débouche par le bas en circulant en sensinverse de l’eau. L’eau stérilisée tombe dans un premier réservoir, d’où elle se décante pour tomber dans une citerne où elle est conservée jusqu’au moment de son utili-sation. (A mirer), L. Dam LE PALAIS FARNÈSE d’après l’inventaire de 1653 L’histoire du palais construit par Antonio San Gallo pour la famille Farnése, ce magnifique édifice si univer-sellement admiré, aujourd’hui le siège de l’ambassade de France en Italie, est encore à faire et pourtant a c’est certainement, de tous les palais de Rome, celui dont la monographie serait la plus féconde pour l’histoire artis-tiqueet intellectuelle du siu` sied, » Ainsi s’expriment, dans les ..11élanges d’Archéologie el d’Histoire publiés par l’Ecole française de Rome (T. XXIX), NINI. Pierre Bourdon et Robert Laurent-Vibert, anciens éléves de ladite école, qui se sont attachés à son étude. Rares, en effet, sont les documents pouvant servir de base à une telle étude les papiers de la famille Farnese sont dispersés et les inventaires connus, relatifs à l’édifice, ne mentionnent que les sculptures antiques que l’on y conse,e. Aucun renseignement ne permettait d’établir l’affectation des pie ces qui le composent, avant que rtin des auteurs de l’article dont nous nous occupons, NI. Pierre Bourdon, écrivant une notice destinée â accompagner le relevé, par NI. Jean Bulot, pensionnais, de l’Académie de France, d’un des plafonds sculptes du second étage, et déplorant cette impossibilité, découvrir à Parme, à l’Ar-che-yin di States, un inventaire. dresse. en 1653. des meubles du palais Parnese, qui en énumère toutes les pièces et dénombre le mobilier et les objets d’art qui figuraient dans chacune d’elles ; ce précieux document eut, parait-il, pour auteur. unnomme Bartholomeo Faini, snpraintendente gliarda-robbano — quelque chose comme vateur du mobilier — du duc de Parme; son étude et sa vérconserification au moyen de recherches, au palais morne et dans les archives et musées de Parme et de Florence, faites par M. P. Bourdon en collaboration avec Ni. Robert Laurent-Vibert, ont donné les heureux résultats qui viennent d’être publiés en cet article «qui a seulement pour but de reconstituer, grace la nomenclature des salles et des chambres. la distribution ancienne du rez-de-chaussée et des deux étages. » Nous savons donc maintenant comment étaient occupés les divers étages du palais. sinon â l’origine, du moins peu de temps après son achêvernent, A rez-de-chaussée étaient la salle des gardes et celle des laquais o «estaffier,, ce les pies de se rv celles du secrétariatu , de l’économat, de la comptabilité,ice, les salles à provisions, les offices et cuisines, les salles d’audiences et divers logements.