L’ARCHITECTE FIG. FG. — I.r. tuai A — Sprüngli. (Figure extraite de l’ouvrage «Baie, Berne et Gené maques que Fon puisse concevoir, et en cela elle représente bien parmi les capitales du monde le peuple qui est sien Berne, avec Pribourg, caractérise certainement lu vie suisse. l’art suisse, le tempérament suisse. Situées toutes deux sur des presqu’îles escarpées entourées de torrents magnifiques. elles symbolisent l’indépendance d’une nation qui doit sur-tout sa liberté à la nature de son sol. Berne est la ville aux ours, et on ne sait pas au juste pourquoi ces animaux sym-bolisent ainsi la vieille cite de l’Oberland. L’ours figure dans les armes de la ville, sur un champ de gueule, depuis le batailla de la Schosshaldet mais il figurait déja sur son plus ancien SGGall. CG 12.4. nous l’apprend Sainte.Marie-Perrin. Puis il décrit la ville, ses monuments et ses musées, nous parle de ses vieilles enceintes aujourd’hui disparues, et nous dit qu’aujourd’hui la ville est encore ce qu’elle était au xvni » siècle. Il ajoute uLes arcades qui se creusent sous les premiers étages des maisons donnent aux rues un caractére unique. C’est sous l’arcade ((aube) quese concentre toute la vie, elles abritent les étals des marchands;t elles facilitent la circulation en toute surtou saison dans cette ville située entre 535 et 575 métres d’alti-tude, avec, pat de rudes hivers de neige. Mais elles ont l’inconvénient d’être parfois três basses et obscures. Aussi, pour jouir de l’architecture bernoise, faut-il marcher au milieu des rues, parmi les tonneaux et les caisses qui lesencombrent comme des cours, et défiler entre une double rangée de charrettes sous l’oeil bienveillant des bons chiens qui les gardent consciencieusement. tt Et notre guide ajoute . d’après von Anshelm u Avant la Reforme tous les coins de rues étaient remplis de vierges, de croix, d’autels, d’images et de statues des saints, pleins de choses merveilleuses, de chapelles, de rameaux bénits, de cierges et de lampes allu-mées. tt Effectivement, ce devait être bien amusant ; mais l’into-lérance des hommes sera toujours nuisible â l’Art. pour le plus grand chagrin des artistes et plus particulierernent des architectes. Et notre auteur consciencieux d’ajouter 0 On attribue au gros employé a Berne le petit nombre de souvenirs qui restent de l’architecture ancienne. Les sculptures exposées aux intempéries ont pu peut-etre souffrir; mais lorsque ce grés est protégé, il est Ires résistant. L’esprit de la Ré-forme et des temps qui suivirent, ne permit pas de construire des maisons males; la Renaissance, en pas-sant sure Berne, y sema quelqucs fleurs, les fontaines charmantes et la délicate maison du gentilhomme Bernhard Ney. Des le début du nt, nt sied, lorsque Berne fut devenue une grosse maison de banque, le gouvernement fit construire des monu-ents toujours simples mais plus impor-tants. Une pléiade d’artistes, ayant la plupart étudié aux écoles françaises, renouvela l’aspect de la ville. Parmi eux il y eut des architectes français: Abeille, lereconstructeur de Rennes, et J.-B. An-toine, l’architecte de la Monnaie de Paris. La fin du xixt siécle vit de nouveau un essor de constructions le palais fédéral, Fm. 69. — Ln FONTAINE Dr., Z.FGGIN,I.N, TOUR ce Cliont.00tt er r.. ttuit nu 01.tattuç a /URNE. (Figure extraite de l’ouvrage «Bâle, Berne et Genève.) l’achevement de la tour de la cathédrale, le théâtre, les musées, les bâtiments universitaires et les habitations renou-velées du style vieux bernois, que d’habiles artistes, formes