62 L’ARCHITECTE Bankart ne nous l’ait appris. que dans ces climats maus-sades il ait été fait un emploi aussi répandu du plâtre pour décorer, des le moyen âge, façades. cloisons, frises et pla-fonds par des compositions toujours varie., parfois origi-nales, souvent charmantes? Nous reproduisons ici (fig. 64 et 65), pour en donner une idée. deux des illustrations de l’ouvrage, représentant la première une partie de plafond â décoration géométrique à pendentifs, a Siâergh I lall(West-Pm. 60. — 17,0o.Armr, EN STUC, OEr.n Parn GEN.. (Figure extraite de fourrage « The art of the flasterer ».) moreland), la seconde l’intérieur de la salle de réception de Plas Mawr, â Conway (Pays de Galles), avec la déco-ration caractéristique du plafond, de la frise A de la che-minée. LES EAUX DE BOISSON. — Brochure éditée par le Touring-Club de France. On sait avec quelle intelligence, quel esprit de suite. le T. C. F., mène depuis plusieurs années une campagne en faveur de l’hygiène de l’habitation, principalement de celle du monde des voyageurs. Une des mesures les plus récentes prises dans cette intention par le Comité de cette immense association est la publication d’une brochure rédigée par la Commission d’hygiène, commission où siègent des per-sonnantes les plus illustres du monde médical. Cette bro-chure est consacrée aux eaux de boisson, eaux de source et eax de pui u ts. ■■ Les progrês de la microbiologie, disent les prélimi-naires de ce petit ouvrage, ne laissent place aucune hésitation en ce qui est des dangers que font courir les eaux polluées a la santé publique .. Ces eaux sont toujours dangereuses, et elles le sont d’autant plus qu’elles se présentent sous un aspect plus flatteur, fraîches, limpides. agréables au goût… Leurs causes de contarnination sont les plus complexes; en examinant en détail le mode d’ali-mentation des sources et des puits, nous nous rendrons compte des diverses causes de pollution et des difficultés que l’on rencontre dans la recherche des eaux pures. n Suit une élude concise, mais fort instructive, et d’autant plus claire que des figures schématiques l’accompagnent. du mode d alimentation des sources et des puits, de la con-amination des unes et des autres. des palliatifs a apporter â leurs mauvaises dispositions, des moyens permettant d’améliorer la qualité des eaux de boissons que ron y puise A qu’il faut toujours tenir pour suspectes. A la veille de publier dans ces colonnes une étude im-portante sur les différents procédés de stérilisation de l’eau nous avons cru devoir signalerà nos lecteurs cet opuscule qui, sous un volume restreint, leur fournira de précieux renseignements. n Mieux vaut prévenir que guérir n, dit un vieux pro-verbe; et si mms pou ,ms r de ce langage image, cet ou,rage permettra d’établiruse le diagnostic des-maux pour lesquels notre article fournira les remèdes. EXPLICATION DES PLANCHES PLANCHÉ XLIII. — Pavillon d’habitation à Saint Louis de-Poissy. — Henry fia architecte (s. A. U. Le style adopté pour le pavillon que M. W.-K. Van-derbilt s’est fait construire devant la piste d’entraînement de ses haras de Saint-Louis-de-Poissy est le Louis XIII rutique. Les façades sont en pierre de Saint-Waast et brique de Sannois sors remplissage de moellons, et recouvertes de mortier de sable crépi. Les combles, couverts en vieilles tuiles,sont très elevés.ce qui a permis d’y loger un étage de chambres d’habitation ; celles-ci sont isolées de la tempe-rature extérieure par un faux-plancher et des cloisons ver-ticales redressant la pente du brisis. Le parti de plan adopté (fig. 67) comporte un grand hall central, montant de fond, sur lequel donnent toutes les pièces, celles du premier étage étant desservies par u. galerie en bois a laquelle donne accès un grand escalier droit, également en bois. Ce grand hall. ainsi que la salle à manger, sont lambrisses en chêne. Chaque chambre de maîtres, suivant une mode améri-caine qui, très heureusement, se répand de plus en plus en France, est accompagnée d’une salle de bains avec lavabo et siège d’aisances. Tous les services, cuisine, office et salle des gens. ont été groupés dans une aile et sont surmontes des chambres de domestiques auxquelles accède un escalier spécial.