L’ARCHITECTE LE CONCOURS POUR LA « BOURSE DE L’ARCHITECTE » Le 3o juin dernier a eut lieu le jugement du concours ouvert par hAreloleele et organisé par la Société des Architectes diplômés par le Gouverne-ment pour l’obtention de la bourse de voyage annuelle, d’une valeur de mille francs, dénommée e Bourse de l’Architecte s. Uri programme n avait été élaboré cette année.,ouveau précisant le but et les conditions du concours. Il spéci-fiait que la bourse était destinée à faci-liter à un élève architecte, reçu à l’école des Beaux-Arts e t fai-sant encore partie, l’accomplissement d’un voyage d’étude, dont il devrait rapporter des croquis qui pourraient être ensuite publiés dans le journal l’Architecte. Le concours était limité entre un efB– tain nombre d’élèves choisis et pré-sentés par leur professeur parmi ceux qui se seraient déclarés disposés à satis-faire aux obligations du programme; • ‘ il consistait uniquement dans la pré-sentation par les candidats de quelques dessins, aquarelles, feuilles d’album, permettant au jury d’apprécier leur — URI: ARCHE on Pour-HEU, A PARIS Dessin de M. A. Riv,olet. ■1 Voir le Bulletin hebdomadaire de la S. A. D. G., na du iurma rgoq. ois✓ Fis. 6o. — LE Lessosso . Menais, A Lassas. Dessin de M. C.J. Rivet. oient au point de vue tout spécial de l’exécution sur place d’un croquis d’architecture, et de désigner celui d’entre eux qui serait appelé b bénéficier de la bourse de vorge, pour la mettre à profit pendant lesvacances. On ne saurait trop applaudir Ui l’heureuse pensée qui a présidé à la création d’une bourse de voyage ayant pour but d’encourager, chu., les jeunes archi-tectes, le goût ei la pratique du croquis, ce genre de dessin qui exige un talent d’interprétation si parti-. culier, fait d’habileté et de sûreté dans le coup de crayon, et par lequel l’artiste exprime, enune nota-tion rapide et légère, par quelques traits indiqués avec,esprit, son impression en présence d’un édifice, d’un motif intéressant d’architecture, ou d’un coin pittoresque dont il veut conserver le souvenir. a Rien n’est charmant et attachant comme le e croquis. mais l’habitude ne s’en improvise pas; il a faut, au contraire, en avoir fait beaucoup avant a d’arriver à la fraicheur et à la sûreté n. Ainsi s’ex-prime, dans l’admirable ouvrage qu’il nous a laissé, le regrette maitre J. Guadet, après avoir aussi énoncé cette vérité que l’architecte « ne sera jamais AOUT l000