ho L’ARCHITECTE L’important travail de M. Formigé, sur la Char-treuse de Villeneuve-lès-Avignon, montre chez son auteur un culte sincère pour les choses du passé; ces dessins sont précis et consciencieux, mMs on les souhaiterait rendus avec plus de chaleur. Malgré cette faiblesse il y a là un travail d’érudition dont le mérite est incontestable et le but bien défini. Il n’en va pas de même des grandes compo-sitions exposées par M. Bourgeois, où se voient l’aide du beau soleil méridional quelques rehauts de peinture sur des enduits lisses suffisaient pour obtenir un effet agréable. Dans leur projet pour le ministère de la Marine, M.W. Duval et GO/7Se ont trouvé une frise très inté-ressante pour décorer leur façade. Cet élément de décoration est à la mesure du sujet, tandis que le gigantesque beffroi que M. Fleigenheimer plante au milieu de se façade de maison coinmunale pour Laeken nous parait un hors-d’œuvre bien coùteux pour les services pratiques qu’il est appelé à rendre. C’est peut-être, de la part de l’architecte, sacrifier un peu trop a vieux souvenirs et au besoin d’attirer à tout prux ix l’attention. Dans des proportions beaucoup plus modestes, M. tVleyer a conçu en bordure du quai de Valmy une élégante et sobre élévation, pour l’immeuble Sulzer, qu’il a édifié, et iVl. Simpson, dont le plan de collège en Angleterre est quelque peu touffu, a cependant ff (Imeir mima I It. gu -Tuve< Fis. St. — a Onene SCHOOL e, PENSIONNAT DE JEUNES Pu SES A BRIGHTON iANGLETSPREI. Vue sur la terrasse eu devant de la façade principale. — J.- IV. Simpson, architecte. V. P. R. B. a. juxtaposés — sous prétexte de « parallèles» — d'une part des édifices gothiques, d'autre part des cons-tructions Renaissance. J'avoue ne pas saisir très bien l'utilité de tels rapprochements. Avec MM. Bossard et Delaral, nous faisons un voyage au Tonkin dont ils détaillent le côté pitto-resque avec beaucoup de talent, sans insister suffisam-ment sur l'architecture très particulière de ce pays. Bien qu'un peu tourmenté en ce qui concerne l'habitation, le plan de M. Bruel (castel et dépen-dances) est bien conçu et la façade d'une grande sobriété. De même les construction, de M. Mouette! dans le midi de la France peuvent se recommander par la simplicité des moyens d'exécution. L'auteur a jugé, avec beaucoup de bon sens d'ailleurs, qu'avec une façade habilement ordonnée et pittoresque. Il convient de citer à la suite le projet de casino de M. &Hou et la composition de M,W. Grosch et Thion pour la faculté des sciences mise au concours par la ville de Buenos-Aires; il y a dans ce dernier plan de fort beaux morceaux. Mais combien les auteurs ont du être ennuyés par cette malencontreuse ligne de chemin de fer qui traverse le terrain! Séduisante habitation pour un chasseur, de M. Berry; il y a toutefois dans sa façade un certain arc en anse de panier dont il fera bien de se méfier au L'hôpital de constuire. hôpital tonkinois de M. Josse est composé sim-plement avec d'heureuses proportions; son plan est très aéré, comme il convient dans un pays où le