L’ARCHITECTE 49 LES SALONS D’ARCHITECTURE en 1909 SOCIÉTE DES ARTISTES FRANÇAIS (Sui, el fie, M. Déverin présente,• avec la conscience et le soin qui lui sont habituels, un relevé de l’église de Mor-themer (Vienne), et une esquisse-projet pour le château de Nantes. Ces dessins auraient gagné à Eire développés plus grande échelle. Quoi qu’il on soit, cette bonhomie nous parait préférable au’ goût étrange qui a inspiré l’hôtel gothique édifié à Ghesireh par M. Brandon. On ne voit pas très bien ce qui a pu déter-miner l’architecte à une si bizarre conception… en F)gypte. Caprice de propriétaire, peu, être… Les intéressants croquis ‘qu’expose à la suite M. Brandon atténuent heureusement cette désagréable impression. Dans son manoir anglais, M. Ill/tchen détaille aimable-ment les charmes de cette architecture d’outre-Manche qui de jour en jour est appréciée davantage chez nous depuis que l’on n’im-pose plus à l’architecte la tyrannique symétrie qui a sévi si longtemps sur toutes les compositions d’architecture, l’habitation comprise. Une toute modeste église à Bois (Cha-rente-Inférieure), a fourni à M. Genuys les éléments d’un relevé très intéressant: son théâtre romain retient moins l’attention. M. Huta! complète sa restauration de Sélinonte, laquelle lui valut en 1907 la médaille d’honneur, par la restitution du Sandtuaire de Demeter, à Gttggera. Ces dessins sont d’une correction parfaire. et de séduisantes aquarelles des jardins de Versailles les accompagnent agréablement. L’esquisse de M. Tanin (Lm hôtel de voyageurs est habilement présentée, tutus t’appelle un peu trop la façade d’un établissement analogue du l’avenue des Champs-Elysées. M. G1’0111011 aime l’antiquité. Il ne SCIII bic pas toutefois que son fragment du plan de la Rome des Césars éclaire d’un jour nouveau cette grave question archéologique. Les détails à grande échelle de l’église Saint-Gilles, par M. Dtibeif, quoique traités habilement,’ n’offrent pas non plus un intérêt sensiblement supérieur à celui que pourraient avoir de bonnes photographies. Plus substantiel est l’envoi de M. Guillaume. Son pavillon Vanderbilt, présenté comme un vieux dessin du xvtrts siècle, est d’une charmante bonhomie qui n’exclut pas une légitime préoccupation de satisfaire ax besoins du programme; il a eu toutefois, je pruésume, quelque hésitation en dessinant le con. ronnement de ses lucarnes. La question des hôtels de voyageurs est à l’ordre du jour; ils poussent en ce moment comme des F., 4, — Scto…», 1,,NSIONNAT ivussi A Battatitta tANGI.STERREI. Façade principale. Simpson, architecte, v. 1. o. A. champignons à Paris et en province. Celui de .1N. Martine/ se distingue par la simplicité de son architecture et le souci des besoins pratiques que décèle son plan. Il semble cependant que les grandes salles dit ter: de-chaussée n’aient pas une importance en rapport avec la foule qui à certains jours envahit ces hôtels de touristes. JUILLET .19o9