L’ARCHITECTE 3■ aérées (fig. 28). ■■ Le côté lumineux de l’hôpital, dit le docteur Trousseau, ne sera pas sans surprendre quelques esprits imbus du classicisme. Les malades vivent dans des pièces claires le jour, ils seront le soir éclaires par la lumière électrique et ne s’en porteront que mieux. Tout y est uniformément et rigoureusement blriete, du sol, en carrelage de grés cérame, aux murs, aux plafonds, aux voûtes, et même au mobilier, peints au ripolin blanc. Rien n’a ôte négligé pour doter l’édifice des installa-tions les plus perfectionnées. La ventilation est assurée pour chaque pièce au moyen de gaines ménagées dans poussières et manutentions malpropre blanchisserie entierement mécanique, accompagnée d’un service de désin-fection muni d’une étuve à vapeur sans pre nàr 2degrës et d’un four à incinérer pansements et objets contaminés, et des ascenseurs et monte-charges aéro-hydrauliques. Au point de vue de la disposition générale, cet important édifice se compose d’un sous-sol, d’un re,de-chaussée et de trois étages chaque étage a une destination précise, contient un service spécial; il a sa propre individualité, son autonomie. Le sous-sol contient, les caves, les réserves de vivres, la salle d’autopsie, etc… a.—tt moLofirom, Pu-rascun.o. — pavillon septiqu Chtttenny et Rottyrre, architectes. l’épaisseur des murs, toutes les gaines viennent, sous le comble, aboutir a des chambres d’appel surmontées de lanterneaux. L’introduction de Fair pur se fait par des grilles de prises d’air, il pénètre dans les pièces en passant sur des radiateurs. en fonte lisse, de chauffage â vapeuro basse pression; la puissance calôrifique de ce dernier systéme permet des gains de chaleur de 2, degrés. L’éclairage électrique est assure par une usine géné-ratrice, construite en ciment arme sous le jardin, une bats el’ie d’accumulateurs assure les services spéciaux et vient en aide aux machines à certains moments parti-culierement chargés.•I,s installations comportent encore un chauffage au gaz. pour les cuisines. qui évite toutes Ile des boxe An rez-de-chaussée on trouve lingerie, buanderie, désin-fection. économat et cuisine (fig. 26) avec leurs annexes, atelier d’opticien, salle de préparation des pansements et huit pièces pour les recherches scientifiques, électro-thérapie. radiothérapie, autopsies, laboratoire de bacté-riologie, micrographie et photographie. Aa Premier étage (4, service de la consultation externe. cabinets des médecins, pharmacie, service croph-talmometrie, bibliothèque. Le deuxième Otage (planche XXII) abrite les salles et chambres d’hospitalisés et la salle d’opération. Le troisiérne contient le réfectoire des malades du service aseptique. relié â l’étage inférieur par un ascenseur,