z6 L’ARCHITECTE que dans les maisons bien organisées; mais, moine avec celles-ci, c’est un devoir pour l’architecte queê de contrôler avec la plus grande attention les plans, le matériel et la valeur technique de l’entrepreneur, ne fût-ce que pour sauvegarder sa propre responsa-bilité. Pour le deuxième groupe des questions, il est cer-tain que In sécurité qu’offre le ciment armété mise en doute que la suite d’accidents où il figurait à côté d’autres matériaux; il n’est donc pas démont1V que son emploi ne re-présente pas le meilleur procédé connu pour as-surer la sécurité des con sit actions. Quant au troisième groupe, et le plus itri-D’autre part, discutes précédemment au Congrés de Londres, ils avaient été l’objet d’un travail très intéressant de M. Augustin Bey. de Paris, architecte diplômé par le Gouvernement; ils ont principalement trait aux nouvelles proportions qu’introduit dans la composition des plans et des élévations l’emploi du ciment armé, sans qu’il soit besoin d’y tenter de nuageuses expériences de style; du moins la on se en oeuvre du nouveau n.tériatt ouvre-t’elle une vo:c ayant la réalité comme point de départ, voie qui con-duit non point seulement à la recherche de la forme la plus adéquate à la matière, (nais aussi à l’obliga-tion de se plier aux exigences de l’exécution et de la statique. Ceux qui se rappellent les difficultés ren-contrées naguère verront avec satisfaction combien rapides et féconds sont les résultats des efforts des architectes dans cette nouvelle voie. — HOPITAI oral’s (1.0a QUE A à e«, ReAuscuihrt, n PARIS. — Façade développée it l’ongle des rues Manin et Priestlet. Châtettax et Rouyrre. architectes. portant, de «l’architecture du ciment arme, les sujets qui s’y rapportent ont été traités dans toute leur am-pleur par M. J. Madgyaszay, de Budapest, en sa con-férence «sur la solution esthétique de la constat,- tion en ciment armé », et par M. A. von Vieletnans, de Vienne, dans son étude sur e le ciment armé dans l’architecture monumentale». Le l’apport de M. Gaston Trélat expose que le béton armé, grâce aux résistances mécaniques qui s’y généralisent en tous points de sa structure, est un matérhm répondant exceptionnellement à tous les efforts de traction, de compression ou de flexion qu’il peut être appelé à subit-. Confondant en un même élément les résistances