64 L’ARCHITECTE laquelle on accède par un perron intérieur à la partie sur-élevée du rez-de-chaussée; celle-ci renferme les vestibules, des locaux de service, et une vaste salle de billard servant aussi de bureau à l’éditeur et communiquant directement, pour cette raison, avec le magasin d’édition. Le sous-sol comprend sous le magasin un vaste dépôt de partitions et morceaux de musique, une grande cuisine, accompagnée d’offices, laveries. salle des gens, etc…, per-mettant de préparer et servir de grands repas ou des lunchs. Au premier étage lfig. 53) sont les locaux de réception, modèle spécial, en gros blanc non émaillé de Janin et Gué-émaiu; les façades sur cour sont entièrement re briques llées et grés flammé de Bigot. Les planchers à petite portée sont en fer ; ceux du rez-de-chaussée, de la grande salle du premier Otage et des terrasses. en ciment armé. Tout l’édifice est chauffé, naturellement, par calorifère, et le net-toyage par le vide est assuré dans toutes ses parties. Ajoutons, pour terminer, que le colt total de ce petit mais luxueux édifice ressort, en chiffres ronds, à t.000 fr. le métre superficiel. Fm. In. — Plan du rez-de-chaussée. HÔTEL PARTICULIER, J. LaVirOtle, pouvant etre loués, et comprenant une grande salle de fête ou de concerts, des salons et une salle à manger, commu-niquant largement entre eux; le salle à manger et le petit salon peuvent etre réunis en une seule grande pièce. Au second étage est l’appartement privé de l’éditeur, fermé du côte du grand escalier comme le serait un appartement quelconque dans une maison â loyer, et par conséquent facile à isoler complètement. Au-dessus, formant couverture, régne une grande terrasse convere en jardin, dont les plantes a fleurs et arbustes sont platintées dans des bacs en ciment. Cette terrasse, des-servie par le grand escalier, l’ascenseur, l’escalier de ser-vice et lee-plats, et on aboutissent tous les services, peut etre louéemont aussi bien que le premier étage et le rez-de-chaussée pour y donner des fêtes, des lunchs ou des diners, cet effet, on y a installé la lumière électrique et dispose un office avec laverie et autres locaux de service. L’aspect extérieur de l’édifice est d’une sobre élégance le décoration, composée des sculptures ornementales de M. Binet et de la ferronnerie d’art exécutée par M. Donde-linger. est toute entière empruntée à la rose et à la ronce. La décoration intérieure est d’un style moderne très sobre en harmonie avec celle des façades. La construction est des plus soignées: les soubassements so en Comblanchien, le rez-de-chaussée en roche de Pa r-goynt , le reste en banc-royal de Méry les dalles des balcons. aux lignes souplement incurvées, sont en Comblanchien: les socles et mains-courantes des balustrades en pierre de Pargny, Savonniere fine et Courville; les balustres. d’un F.. 53. — Plan du premie r RUE. DE MESSINE n PAms. rchitecte. PLANCHE XLVI, — Ancien hôtel de Rohan-Guéménée, à Vordeaux (Hôtel de Ville actuel). Salon à rez-de-chaus-sée. — Encensees BONE, architectes. Le planche XLVI faisant suite aux planches XX et XXI, nous prions le lecteur de se reporter à l’explication que nous avons donnée de celles-ci dans notre numéro d’avril dernier. PLANCHES XLVII et XLVIII. — Fores Hospital, à Coventry (Angleterre). Ces deux planches, empruntées à l’ouvrage de MM. Tho-as Garner et Arthur Stratton sur l’architecture privée en Angleterre à l’époque des Tudors, auquel nous avons consacré plus haut une notice bibliographique, représentent tomes deux, l’une d’aprés nature. l’autre d’aprés un relevé, la façade d’un petit hôpital du sots siècle à Coventry. Sa construction est toute half-tienber, comme disent les An-glais, c’est-à-dire en derniacharpenle ou pan de bois La façade se caractérise par la forme de la poute. couverte par un arc Tudor, brisé et surbaissé, parses encorbellements en gorge et par les trois grandes baies du premier étage, qui forment en même temps oriels. c’est-à-dire baies en encorbellement au-dessus de leur appui, et lucarnes à sit-houette tris accusée bien que passablement lourde. On remarquera aussi le fort équarrissage des pie“s de char-pente, posées presque lard vides que pleins, encore une caractéristique de l’ancienne architecture anglo-saxonne. G. Neuss. ILL rue de Veudirard. Ruud.