L’ARCHITECTE 63 à son emplacement actuel. de cet admirable spécimen de l’art architectural de la fin du sot siècle, ce n’est qu’a contre cœur et de mauvais gré que MM. I lannotin et Belesta durent y renoncer, contraints qu’ils étaient par des néces-sités de hauteurs d’étages, et par cette considération qu’il rot probablement fallu, pull- la cense’, er, la modifier et par conséquent la dé-naturer. Les auteurs du projet se défendent d’ailleurs de l’avoir sacrifiée en la recons-truisant â son nouvel emplacement. l’espace qui l’isolerait du théâ-tre devant être converti en un square sur lequel donnerai t latera terrien le Palais de Justice ac-tellement xistant. L’examen des faça-des reproduites ici et des coupes que nous donnerons dans nou e prochain numero mon-tre que les auteurs, en couvrant l’édifice par des terrasses, ont par renoncé à la coupole dont il est de tradition de surmonter toute salle de théàtre. et qui, respece. eût etc inutile: d’où, au surplus, éc,t-nomie des plus appré-ia cbles. Seule fait exception la scene. éclairée par un comble vitre forcement en pente. Cette recherche de l’économie se traduit encore par la grande sobriété des façades. roda simples et débar-rassées de toutes sculp-tures et ornementa-tions inutiles, sobriété exempte de pauvreté et d’ou se dégage d’ail. leurs un charme réel — qui s’ajoute à celui de la franchise du parti. Ajoutons enfin que la construction de la salle proprement dite, de la scene et des planchers, est prévue en ciment armé. et cela par recherche d’économie de dépenses et de place en hauteur, et aussi de sécurité. PLANCHE XLV. — Mite! particulier, avenue et rue de Pari, — J. LAVIROYIE, A. D. P. G. Le programme qu’avait à réaliser l’architecte de cette construction et qu’il a résolu avec ingéniosité et élégance, Omit asse,c particulier et complexe L’édifice ne couvre qu’une partie d’un terrain dont le reste est occupé par un immeuble de rapport appartenant au meme propriétaire l’architecte ayant construit ces deux parties simultanément a pu. pour perdre le moins de place possible,ménagerdeux cours COMMUROS, ou du moins juxtaposées, ne comptant en surface que comme cour uni qued’un seul immeuble d’une superficie égale a la somme de celles des deux parties. L’hôtel appartient un éditeur de musique, lequel y a ses magasins et ses bureaux en même temps que son habita-tion, et qui désirait pouvoir en louer une partie pour des fûtes, des soirées ou des au-ditions musicales. La partie commerciale de-vait se trouver en evi dencesurl’avenuesans compromettre le carat tore d’hôtel particulier de l’édifice il fallait encore que les locaux propres a être loues fussent facilement et amplement accessibles sans rien retirer à l’ha-bitation p ro prement dite de son caractere intime et tranquille. Les plans reproduits amontrent la solution doptée. A rez-de-chaussée /fig. fa), à l’extrémité opposée à la porte d’entrée et de plain-pied avec le trottoir, est un grand magasin d’édition avec une large enCrée directe sur l’avenue, il cmuni-que par des escaliers spéciaux avec de vastes ou-sol, et aussi par le grand escalier avec le reste de l’hôtel, de maniere à pouvoir, moyennant de simples et promptes modifications de l’ameu-blement, former salle de ‘,union ouvestiaire se louer. le cas echeant, avec les autres locaux de réceptet ion dont il sera parle plus loin. A l’angle, en pan coupé de l’avenue et de la rue de Messine, est une descente à couvert pour les voitures, de Plan — PROJET ne -riâytteta POOR 1-1 , e,de-chaussée. — H.P. Hannotin et G. Belesta, architectes.