56 L’ARCHITECTE nant la densité des matériaux de construction, les surcharges à prévoir, le poids moyen de diverses marchandises et denrées, des calculs tout faits pour piliers isoles portant plancher, les prix de revient len marks) du béton de gravier ou de pierraille, les poids des fers ronds ou plats, et enfin un index bibliographique. Ajoutons que ce volume contient, comme de juste, de nombreuses figures schématiques. Celui qui formera la seconde partie de l’ouvrage et qui doit paraître prochaine-ment, sera consacre aux applications du béton de ciment arme aux constructions et aux fondations. MÉTHODE DE CALCUL DU BÉTON ARMÉ, AVEC BARENIES POUR EN CALCULER LES DIMENSIONS, par A. NI-VEL ingenieur..— I n-e. Paris, H. Dunod et E. Pinat, .9°8. M. Nivet, ingénieur, vient de publier une méthode de calcul du béton arme qui semble de nature a simplifier et à faciliter le travail préparatoire des constructeurs qui em-ploient ce matériau. L’auteur, appelé journellement à essayer la résistance des agglomérants, avait bit construire pour cet objet un appa-reil donnant des résultats de flexion, traction, cisaillement et compression, qui sont comparables entre eux, parce que obtenus dans des conditions constantes ces résultats le conduisirent formuler une loi suivant laquelle, pour des agglomérants soumis à des efforts de flexion, u le plan des fibres neutres dans une piece prismatique,au moment qui précédé la rupture, partage la hauteur du prisme suivant le rapport inverse des racines carrées des coeflicients de trac-tion et compr“sion. Cette loi parait se vérifier pour tous les corps homogénes non clivables; le rapport seulement change, et cc rapport cet une caractéristique de la matiere.» C’est cette observation qui a conduit M. Nives a étudier une nouvelle méthode, qui, indiquant des calculs théoriques basés sur une position bien définie du plan des fibres neutres confirmée par de nombreux essais et sur des sections réelles, se trouve d’accord avec les conclusions de la Com-mission du béton armé et répond aux exigences des instruc-tions ministhrielles d’octobre 19°6. L’ouvrage est divisé en cinq parties: Dans la preiniere l’auteur expose les principes de la méthode, en étudiant les rapports entre la rupture à la Flexion et les coefficients de traction et de compression, puis la position du plan des fibres neutres dans les mortiers; il établit ensuite les formules théoriques et les calculs des hourdis, poutres et poutrelles. La deuxième partie contient les formules générales des calculs et les tableaux-bai-eines donnant, par simple lecture, les dimensions, les poids et la surface métallique des hourdis et armatures, les valeurs des moments fléchissants, des efforts tranchants, des réactions, des appuis, et des Mèches; et, de plus, le calcul des piliers ou colonnes. La troisiéme montre, par des exemples, la marche à suivre pour calculer, au moyen des tableaux précédents, différents ouvrages d ans les meilleurs conditions d’économie et d’encombrement. La quatrième est consacrée à l’emploi des armatures en toiles métalliques et à celui des armatures transversales ou étriers. On trouve enfin, en annexe, la circulaire du ministre des Travaux Publics du ce octobre ino6, contenant les instruc-fions relatives à l’emploi du béton armé. EXPLICATION DES PLANCHES PLANCHES XXXVII à XL, — Perle supérieure de Philosophie el de Théologie del diocèse de Lyon, à Sainte-Foi-les-1,yon. — L.J. SAINTE-MARI ErPERRIE, architecte. Les deux premières de ces planches figurent l’aspect extérieur, et la troisieme le plan de cette grande école qui est autrefois porte le titre de a grand Séminaire », dont le caractére est si particulier, plein de simplicité, d’austérité et d’ampleur. La quatrième représente deux des chapelles latérales qui s’ouvrent sur la nef de la grande chapelle, et dont la destination est de permettre aux prêtres faisant partie du personnel dirigeant et enseignant de célébrer simultanément plusieurs offices. Nous prions au surplus le lecteur de se reporter, pour la description de l’édifice, à l’article que l’auteur a bien voulu écrire pour en commenter les reproductions. PLANCHE XLI. — u Le Clos-73.1,e. », cilla d Bois-le-Roi (Seine-el-Marne).— Lou. PRrstiv, architectediplôme par le Gouvernement. Tout au bord de la Seine, qui forme ici la limite de la foret de Fontainebleau, s’eleve cette pittoresque petite villa, de laquelle on jouit d’une vue admirable sur le fleuve et ses coteaux. La construction en est en moellons de Souppe, brutalement appareilles et hourdés en ciment, en meulière tirée du sol même et revétue d’enduit tyrolien, et en grès de la forêt; c’est en particulier de cette derniêre matière que sont faites les balustrades. Les toitures sont en tuiles rouge clair, leurs épis en poteries normandes, le mur du fond des loggias et les bois apparents peints de couleurs vives , l’ensemble est aimable et riant et la dépense fut restreinte. Et voici pourquoi l’on dit u Clos-Barbeau «L’an Sua, Clotaire estant roy », dit une chronique locale, aun pieux ermite, ayant en cestuy lieu son retrait, pescha enriyiere de Seine un moult gros barbeau qui tenait en sa bousche l’anneau que Saint loup, evesque de Sens, faisant la procession sur le pont de Melun, jecta dans la riviere pour appaiser une grande tourmente qui s’estoit excitée dessus, avec crainte pour plusieurs d’un horrible naufrage. PLANCHE XLII. — Vieilles fontaines dans le département de Vaucluse, — Dessins de jetas FORMIGE, architecte di-plômé par le Gouvernement. Les trois dessins reproduits par la planche XLII font partie d’une sure de relevés de ces intéressants édicules, au sujet desqueis NI. J. Formigé nous écrit: Ce qui ma fait étudier ces fontaines, c’e qu’il est intéressant de constater que l’art de la fontaines’est déve-loppé ou l’eau était particulièrement précieuse, chaque petit village de Vaucluse en possède une, souvent plusieurs, toutes variées d’une façon surprenante pont de petits monu-ments dont les cotes générales sont les mêmes. Il y’ a aussi une autre raison qui m’a amené à les dessiner: chaque année les habitants de ces villages en détruisent h oralement quelques-unes sous prétexte qu’elles ne sont plus en bon état, et les remplacent par… des fontes du Val-d’Osne ou autres; car, malheureusement, elles ne sont point classées comme monuments historiques. » G. Kru, qi. rue de VeudirenA Peurs