52 L’ARCHITECTE lir -‘— — Ibn MIBILIZIME I ■.■ IIMMENITIMI mi:«MM ■ff> MI•ol « lm mlul 1 F22. 45. — ÉCOLE 201,..URE es PI-02020121M 1,2 os THEOLOGIE D2 DÉockse en Lues, s SAINTE-FOI-Lk2- Demi-coupe transversale sur la cade la chapelle.— L.J. Sainle.Marie-Perrin, archit dans l’axe du couloir central, sur lequel s’ouvrent à droite et à gauche les cellules. Ces cellules réparties au premier et au deuxième étage des ailes, au premier, au deuxième et au troisième étages du corps central, peuvent recevoir zoo élèves, soit mo cellules àr lit et 4o à deux lits. Une grande bibliothèque de 25 mètres sur 5 est établie au troisième étage du corps central: elle prend jour au-dessus des sacristies. Les professeurs sont logés dans les pavillons extrêmes, chaque professeur a deux . chambres. La chapelle présente une particu-larité de plan sur laquelle je me per-mets d’appeler l’attention du vesti-bule d’honneur au rez-de-chaussée on passe, en montant trois marches, dans un second vestibule: c’est le narthex, dont le centre est marqué par la coupe d’un grand bénitier: à droite et à gauche les sacristies. Au delà. une sorte de nef large et courte sur laquelle s’ouvrent quatre cha-pelles circulaires éclairées par le haut de leur petite coupole sphérique. Une (rab. (voir le dictionnaire de Viollet-Le Duc), surmontée d’une grande croix et d’un luminaire, clôt cette nef des-tinée au personnel servant de la mai-son, et aux parents des élèves. A chaque étage du séminaire une tribune s’ouvre sur cette nef. Au-delà de la trabes une grande coupole de tu mètres de diamètre et de 25 mètres de hauteur s’appuie sur trois demi-coupoles, — deux de ce même dia-mètre de mu mètres, à droite et à gauche et une plus petite dans l’axe de l’entrée. L’autel majeur, sous un ciborium, occupe le centre de la grande coupole; derrière s’élève le trône archiépiscopal. Cette disposition de l’autel et du trône, souvenir des basi-liques primitives, et dictée en quelque sorte par la liturgie lyonnaise, semble très favorable aux imposantes e1Seé-manies du diocèse de Lyon; par les deux choeurs elle rappelle le plan de Sainte-Sophie, autant qu’il est permis de comparer les petites choses aux grandes. Les maçonneries de tout l’édifice, en moellons jaunes des carrières de l’Arbresle, sont posées en assises régulières de o ».zo de hauteur. La pierre de taille proprement dite e été éliminée autant que faire se pouvait. On ne la trouve ni dans les angles saillants du bâtiment, ni dans les jambages des baies, ni dans leur couronnement en arc: partout le moellon têtue. Avec l’avantage de l’économie, cette disposition donne une grande sim-plicité, une grande unité d’aspect. Seuls les piliers et les arcs du cloitre sont en pierre de taille ainsi que la corniche faite d’une large dalle que supportent les corbeaux sans moulures. Les planchers sont faits de solives portées sur de forts poitrails en fer, établis de 3″.r5 en 3.’15, sur