5o L’ARCHITECTE Trianon; et de M. Guérille, sur grille d’imposte en fer forgé à Tours. Nous croyons devoir grouper en une catégorie particulière les relevés d’œuvres plutôt décoratives et dont certaines sont d’un intérêt considérable, mais spécial: Par M. Ch. Chauves un immense et scrupuleux relevé, grandeur d’exécution, d’un carrelage en terre Montmorillon, par M. H. M. Magne; de l’église de Saint-Bris (Yonne) par M. P. Lottiier; et de l’église Saint-Julien à Brioude (Haute-Loire) par M. J.-A. Gsell Mau ry. Signalons les dessins ou croquis d’après nature de MM C.-J. Rivet, e feuillets d’album sur le vieux Blois », d’un talent si particulier; le dessin rendu, par M. G.-E. AlEard, de l’intérieur du Dôme de Pise; le grand lavis en perspective, par M. B. de Jankontsk i,du portail latéral de l’église Saint-Pierre à Moissac; les nombreuses études eu pastel et au crayon, d’une note très per-sonnelle, par M. Ch. Cesbron, de l’intérieur et des clôtures du chœur de l’église de l’abbaye de Fécamp; les dessins du jubé de l’église Saint- Étienne -du-Mont, à Paris, par M. M. Dupré; les croquis à la plume de M. M. Laurenlin, sou-venirs de promenade à travers les ruines de la Bretagne et de la Vendée (nous reproduisons l’un d’eux fig. 40), et c au crayon de M. P. Rayer, d’apreux ès le château de Bagatelle; les croquis de voyage de M. ROPISin, à Londres et en Cornwall. C’est surtout dans les salles XI et XII, reposantes oasis pour le visiteur, que sont réunies les aqua-relles, souvenirs de voyage ou délassements d’artistes: de M. Re-castra, la porte de l’église San Franciscuccio, a Assise, que sur-montent une large arcade peinte la fresque et un grand auvent; les vues de Rome et de la campagne romaine, toutes baignées de la lumière des chaudes soirées d’été, souveirs de vacances de M. Jean Hulot;n le vieux cimetière, fleuri de roses, de Lescar (Basses-Pyrénées), et l’intérieur du clocher de la cathédrale de Versailles, par M. Nel Ariès; une pièce d’eau à Florence et un groupe de marmousets de Versailles, par M. Guidelti; les souvenirs de voyage de M. Kraft à Damas, en Italie, en Corse, en Tunisie, en Bretagne, où il y a si peu d’architecture, mais tant de vie et de couleur; les études de vieilles maisons à échauguettes, à Stein-am-Rhein, par M. de Ruilé; l’ancienne Académie de Médecine de la rue de la Bûcherie par M. Thorint-bert; de M. Bans, des études à Rome, Fiesole, Venise, Vérone et Naples; et celles de M. A.- L. Ga-briel à Saragosse, Tolède, Ségovie, Grenade, à Rothenburg, Hildesheim, Nuremberg, Francfort, Dresde et Prague; de M. T01,1’11011, une rue de FIG. 43. — ÉCOLE SUFIRIEURE DE Pluxosormx En’ r■ • me.. DE LYON, SAINTE-F01-1GS-L.G.— Façade principale.—L.-./. S.,,,Marie.Perrin, architecte.a cuite vernissée, du XVI° siècle, au château de Polisy (Aube), dont les motifs décoratifs principaux, où dominent le bleu et le blanc, s’inscrivent dans les intervalles, en forme de croix carrées et de rosaces octogonales, d’entrelacs de tonalité jaune, le tout d’une belle harmonie de couleurs. Celui, par M. Cit.-N. Bernier, des vitraux du baptistère de l’église de Moret-sur-Loing. Et enfin les reproductions de peintures murales: celles, par M. L. Yperntan, des fresques de la chapelle du château de Châteauneuf, en Côte-d’Or, suite d’une longue série d’oeuvres magistitales; celles des peintures de la salle capitulaire de l’abbaye de Fontevrault et de la crypte de l’église Notre-Dame à