L’ARCHITECTE LES SALONS D’ARCHITECTURE EN 1908 SOCIÉTÉ NATIONALE DES BEAUX-ARTS L’art de l’architecture ne semble pas très en faveur à la Société Nationale des Beaux-Arts: le nombre des exposants décrois d’année en année, et descend. cette fois, à vingt-cinq seulement: d’autre part, la majeure partie des suuvns, reposées sont reléguée, au -de-chaussée du Grands’est Palais dans une longue salle qui sert de dégagement h la salle do sculpture que l’on trouve en entrant par l’avenue d’Antin, aux salles de gra-vure et à l’un des grands escaliers de cette partie du Palais. Et cette salle n’est éclairée que par une feue-tre J bien plus, elle est en partie coupée par de lour-des draperies formant réduit obscur ois se trou-vent bien quelques lampc, électriques, mais, à l’instar de la légendaire lanterne des gars d’Ealaise, celles-ci ne sont point allumées ou du moins, fâcheuse coïn-cidence, ne l’étaient pas lors de notre visite, dom l’agrément, du fait de cette circonstance, fut bien diminué. Ce n’est pas une critique que nous tenterons de faire de cette exposition,mais seulement une courte énu-mération des œuvre, qui attirent le plus l’attention, n les répartissa nt suivat les tendancestendances de leurn, auteurs dont la plupart sont d’ailleurs fort connus du public. Lusuns sont des symbo-listes et construisent sur le papier. s’entend — des monuments gigantesque,: V1. Garas, u « Temple h la Pensée ss:n M. Guille-mo tr nat, u « Monument la Paix. ss D’auesn s’adonnent à l’étude des formes et des procédés nouveaux et à la recherche du boss marché dans la construction, par l’emploi des matériaux artificiels: M. de Baudot expose des projets de lycées et de petites habitations économiques; M. ber-vaux, l’esquisse d’un Théâtre populaire et d’une maison à bon marché (8.665 francs tout compris); M. Goubert, le projet d’un autiste Théâtre populaire; M. Pin, une maison loyers très bon marché; M. Polti, des villas aux environs de Paris ; M. Vorin, une petite aison en brique et ciment armé; M. Péri liard .tu ne étude d’habitation moderne à la cai.;ssagne, dont la construction, nous dit l’auteur, — VILLA sCommis ses. — Feende et porte d’entrée. H. Sauvage et Ch. archisectes. consiste en „planchers et toitures, en dalles de ciment armé, renforcés par des épines portant au droit de piles de briques enfilées, remplaçant à MAI 90k