L’ARCHITECTE Averaue IDE. LA Ié.Puatpus .. » Fm. ro. DIE., DE COMMDDCD, Avemm DE LA RÉ:PUBLIQUE, •axais. Plan à raz de chaussée. — Eugène Meyer, architecte cipes les plus rigoureux de l’hygiène: Mus lcd angles sont arrondis, les murs peints au ripolin, le sol recouvert de linoleuto. l’air constamment renouvelé par des bouches d’évacuation et des gaines d’appel. l’éclairage assuré par de vastes baies et par des lampes à arc dont les rayons, ren-voyés au plafond. produisent une lumiére diffuse. Le quatrieme étage, sous comble, est réservé aux achives. Tous les planchers neufs, les murs de refend, les char-pentes des combles et du campanile. sont en ciment armé. Les installations sont des plus confortables: les parois des lavabos, urinoirs et cabinets d’aisance sont revêtus de grés-cérame; tous les bureaux sont accompagnés de lavabos a eau chaude et eau froide dont les meubles sont en marbre blanc, le sol en mosaique un réseau téléphonique très complet relie tous les bureaux au moyen d’appareils per-mettant à chacun d’eux de se mettre automatiquement en communication avec l’un quelconque des autres. L’unifica-tion de l’heure de toutes les horloges et pendules de l’im-meuble est obtenue par l’électricité. Tous les éléments de la décoration. sculpture sur pierre, stuc et bois, ferronnerie, menuiserie, vitraux, ont été spécialement étudiés et exécutés d’apres les dessins de M. Meyer, qui s’est le plus souvent inspiré de la flore des montagnes : la rose des Alpes, la gentiane et l’edelweiss se retrouvent sur les parties sculptées des meubles et lambris et sur les vitraux. Là réside une des causes de l’impression d’art et d’unité de style que l’on éprouve visitant cet imeuble qui montre bien ce que pourraiten lianm produire l’al-ce de l’esprit et des tendances des races germaniques avec la culture de l’école française. Ajoutons que les entrepreneurs des travaux d’art qui ont secondé M. Meyer sont: MM. Canon, pour la sculpture ; Gentil et Bourdet, pour le grés flammé Dumesnil et C., pour les mosaïques; Bénard et Brandt, pour la ferronnerie; Proye, pour les vitraux ; Ballié, pour l’ébénisterie, et que celle-ci a été exécutée presque entiérement en Suisse, avec une grande perfection et des matériaux d’une rare beauté. PLANCHE XVIII. —Clos Venues- Vol.— A. LAVF.RNIÊRE, architecte diplôme par le Gouvernement, et Euc. MONOD, architecteà Lausanne. Cette maison, qui s’éléve sur les pentes boisées du Jorat, non loin de Lausanne et d’où se découvre un magnifique panorama sur le lac Léman, est l’habitation d’un maitre-charpentier qui l’a fait édifier à proximité de son instal-lation industrielle. Le rez-de-chaussée est construit en matériaux du pays et distribué en bureaux le premier étage, en pan de bois, contient l’appartement du proprié-taire; le deuxiéme étage. sous comble, est loué en loge-nt.. Ces pas d’une recherche de décoration, qui d’ailleurs eût été superflue, que se dégage le charme de l’aspect.d’une note bien personnelle, de cette belle demeure son.interét réside dans la franchise et la logique du parti adopté dans le soin apporté à la construction, toute apparente, dans l’extrême simplicité des moyens employés, simplicité qui est loin d’exclure le confortable et l’agrément, et dans la • parfaite adaptation de l’édifice à sa destination et aux conditions de lieu et de climat.