I14 L’AMOUR TOLEDO-PIZ A . – PAYSAGE. Galerie Carnzine. FRAYE (Galerie d’Art Contemporain). — De charmantes aquarelles d’un Paysagiste coloré et fin. DEMEURISSE (Galerie Armand Drouant). — Voilà un artiste qui a l’audace, et la, sagesse, de ne pas se cantonner dans une formule, de ne Pas produire « en série ». 11 nous présente des forêts en hiver, des toiles parfois un peu âpres, un pci, dures, niais dont l’accent de vérité est singulièrement attachant. Même, il n’a pas craint de s’attaquer à la haute montagne ; ce qui est coura-geux, étant donné qu’elle accueille assez mal d’habitude les peintres. Il en a étudié l’ossature, les plans, et en trace un portrait fidèle et sans mesquinerie. Devant quelques-unes de ses toiles, d’une ampleur fougueuse, on se demande si Demeurisse ne méritera Pas d’être nommé un jour le « Daumier de la montagne. » LATAPIE (Galerie Druet). — Tous cetiv qui suivaient depuis quelque temps l’effort de LataPie se féliciteront de cette fort belle exposition. L’art de Latapie s’v épanouit, avec son invention, sa couleur raffinée, sa sensualité joyeuse. Sans doute trouve-t-on encore dans quelques-unes de ces toiles des maniérismes d’école qui IIELÊNE MARRE – PÊCHEURS. elpp. an Bleeinnann. Galerie Untel.. DE L’ART subsistent, bouteilles verticales au goulot horizontal, vases dont la Partie ombre et la Partie lumière forment un dièdre. Mais ce sont là des scories qui disparaîtront vite, et LataPie aura vite éliminé tout ce qui est «mode». On sent chez cet artiste une vraie sensibilité de Peintre, et non de la simple adresse. Il nous propose des aspects neufs de la nature, sans toutefois vouloir se passer entièrement d’elle. Cet art, en apparence si libre, naît de sensations authentiques et fortes ; et ce qui semble au premier abord le Pius arbitraire se justifie, lorsqu’on regarde attentivemint. Je ne voudrais Pas omettre le Plaisir que donnent ces harmonies, le délice de certains roses délicats rehaussés de bruns et noirs. En résumé, voilà une des meilleures expositions de la saison, et qui ncus révèle un artiste original. ETIENNE BOUCHAI:D (Galerie Druet). Bouchaud se décide enfin à montrer ses gouaches, dont on n’avait entrevu que quelques-unes. Elles sont remarquables par la justesse et la. finesse de leurs rapports, l’aisance du métier. Il y OE adjoint une dizaine de peintures à l’huile intéressantes, mais un peu lourdes de ton et d’un métier assez froid ; enfin, dcu’v grands dessins, dont je n’hési-terai pas dire qu’ils sont d’un maître. Je souhaite 1’i-cernent que la Peinture de Bouchaud atteigne un jour le Point de perfection de ces deux dessins ; et je crois qu’on n’a pas à craindre que ce souhait ne se réalise Point. Ce que nous donne aujourd’hui Bouchaud est riche en promesses. HàkNE MARRE (Galerie Druet). — Dans une petite salle, 31″ »‘ Hélène Marre a rassemblé quelques toiles, dont la qualité est evcellente. Impossible d’être à la fois Plus fin et plus vrai. I.e métier de l’artiste a acquis de lu slrelé et de la décision ; elle sait oh elle va, et nous ne Pouvons que l’en féliciter. ERNA PINNER (Quatre Chemins). — De curieuses eaux-fortes d’un art très dépouillé, et qui nous restituent, avec quelques traits, des altitudes d’animaux d’une vérité criante. IGNACE NIVINSK I (Quatre Chemins). — Cet aquafortiste russe a de l’invention, du, mélier ; niais il hésite encore, et subit tant d’influences diverses, que l’on garde de ses (ruzres un souvenir agréable, mais brouillé. TCHERNIAWSKV (Galerie B. Weill). — Des dons de peintre, niais trop de facilité, et de la monotonie. FRANÇOIS FOSCA. ANDRÉ LHOTE. – LE REPAS DU MARIN. L Franc.ai,e Ledrp FIND ART DOC